Jeunes étrangers isolés à Paris : nous ne baissons pas les bras
L’accueil, la protection et l’accompagnement des jeunes isolés étrangers sont des combats de chaque jour, particulièrement pour Paris et sa petite couronne. Nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme le mois dernier en demandant à ce qu’aucun jeune ne soit laissé à la rue. C’est une question d’humanité.
La mobilisation continue et il n’est pas question de baisser les bras. « Le Défenseur des droits l’a rappelé cet été, le dispositif départemental d’accompagnement de ces jeunes géré par l’association France terre d’asile fonctionne mal », déclare Aurélie Solans, Conseillère de Paris écologiste. « Nous serons attentifs à ce que la ville porte une évolution à la hauteur des enjeux », ajoute l’élue du 19e arrondissement.
Dans l’attente de cette réforme qui sera présentée en mars, toute personne présumée mineure doit être mise à l’abri et il faut enfin rendre opérationnel le dispositif d’urgence pour qu’il ne laisse plus aucun jeune à la rue.
Il ne faut pas oublier que nombre de ces jeunes sont scolarisés et qu’actuellement les solutions d’hébergement d’urgence ne sont pas adaptées à la poursuite d’une scolarité sereine. Pour Fatoumata Koné, Conseillère de Paris écologiste, « Ces jeunes mènent déjà un véritable parcours du combattant pour arriver en France et tenter de redémarrer une nouvelle vie. Ne leurs faisons pas subir une « double peine » en les éloignant de l’éducation, il faut systématiser l’accès à une formation qualifiante ».
Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) ont ainsi déposé mardi un vœu au Conseil de Paris afin de demander la recherche d’un hébergement stable et adapté pour ces jeunes, en lien avec l’Etat et la Région, le développement de l’accompagnement socio-éducatif qui leur est destiné et la mise en place d’un environnement favorable pour la poursuite des études des jeunes scolarisés.
Communiqué du Groupe écologiste de Paris du 11 février 2015