Célia Blauel présente le plan antibruit pour Paris

Plan-bruit-Paris

Au prochain conseil de Paris des 16, 17 et 18 mars, Célia Blauel, adjointe écologiste à la Maire,  présentera le projet de Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Ce document répond à un enjeu de santé publique puisqu’il a été démontré par plusieurs études que l’exposition plus ou moins prolongée à des nuisances sonores a des conséquences importantes sur la santé.

Son objectif est de prévenir et réduire les nuisances sonores liées aux infrastructures de transports. Il se décline en 34 actions répartis en 3 volets : évaluer, sensibiliser et agir. Les plus fortes actions portent notamment sur les nuisances liées au périphérique et grands axes routiers de Paris. Ce projet de plan pourra être enrichi puisqu’il est soumis à l’avis des Parisiens pendant 2 mois à compter de début avril.

 

Les Parisien/ne/s pourront se rendre sur le site Paris.fr dès avril pour donner leur avis.

Crédit carte: Mairie de Paris

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Ci-dessous une revue de presse qui revient sur ce dossier.

France3 ile de france – Journal du 12/13

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Le JDD – Vitesse limitée à 30km/h, moins de poids lourds : le nouveau plan antibruit de Paris

CARTES – Un vaste plan de lutte contre les nuisances sonores est présenté dans huit jours au Conseil de Paris. L’opposition de droite le juge d’ores et déjà « sans ambition ». Présentation.
La droite parisienne a déjà trouvé sa formule pour s’opposer au projet de plan de lutte contre les nuisances sonores qui sera soumis au Conseil de Paris le 16 mars : « Beaucoup de bruit pour pas grand-chose », claironne Claire de Clermont-Tonnerre, élue UMP du 15e. Jugée « trop timorée », « incomplète », « tardive », « sans ambition », la première ébauche du Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) 2015-2020 – dont la version finale doit être adoptée en septembre 2015 – est très critiquée par l’UMP et l’UDI. De même que les « cartes stratégiques du bruit » qui l’accompagnent. « En 2008, une délibération semblable avait déjà été lancée. Depuis, on a vu passer quatre adjoints Verts, mais… silence radio. Pourtant, le bruit est, comme la propreté, un sujet sur lequel nous sommes saisis en permanence par les gens », argue la conseillère de Paris.

11% des Parisiens sont « potentiellement exposés »

« Plutôt que de s’enferrer dans une posture politicienne, la droite ferait mieux de faire des propositions constructives », rétorque Célia Blauel, adjointe écolo chargée de l’environnement. D’autant, ajoute-t-elle, que cette première étape sera suivie de deux mois de concertation. Les 34 actions d’ores et déjà prévues par l’exécutif seront soumises à consultation auprès du grand public, ainsi que le prévoit le code de l’environnement. Elles seront consultables en ligne et dans les mairies d’arrondissement qui le souhaitent. « Nous rédigerons avant l’été une synthèse des observations et contributions des Parisiens. Ce rapport sera joint au PPBE », précise l’adjointe EELV.

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Le monde.fr – Paris part en guerre contre le bruit

231 000 Parisiens, soit 11 % des habitants de la capitale sont « potentiellement exposés » à un niveau sonore supérieur à 68 décibels (dB) en moyenne par jour, le seuil limite réglementaire. C’est ce que révèle la cartographie des nuisances sonores établie par la municipalité parisienne qui soumettra au conseil de Paris, lundi 16 mars, un plan antibruit pour les années 2015-2020.

Pas un des vingt arrondissements de Paris n’est épargné. Dans chacun, des habitants subissent des nuisances sonores, généralement le long des axes routiers les plus empruntés, et tout particulièrement aux abords du périphérique. 112 écoles, 11 crèches, 20 établissements de santé sont également touchés.

« Enjeu de santé publique »

« Au-delà des questions de confort et de qualité de vie, l’environnement sonore constitue un enjeu de santé publique », souligne Célia Blauel, adjointe au maire (EELV) chargée de l’environnement, qui doit présenter le plan mardi 10 mars. Exposés à un niveau sonore au-delà de la valeur limite de 62 dB la nuit, 109 150 Parisiens (5,2 %) risquent ainsi des perturbations du sommeil. L’exposition chronique aux bruits de l’environnement peut aussi entraîner troubles comportementaux et problèmes cardiovasculaires.

En Europe, selon l’Agence européenne de l’environnement, les nuisances sonores sont à l’origine de plus de 10 000 décès prématurés par an. Quelque 6 700 victimes du bruit ambiant succomberaient à des crises cardiaques et 3 300 à des accidents vasculaires cérébraux (AVC). En France, le coût de l’impact sanitaire du bruit des transports s’élèverait à 1 milliard d’euros.

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Metronews – La mairie de Paris s’attaque au bruit du périph’

TRANSPORT – 100 000 Parisiens habitent en bordure du périphérique, un des axes routiers le plus bruyant. C’est l’un des chantier auquel la Ville veut s’attaquer, dans le Plan d’exposition au bruit qui est présenté au prochain Conseil de Paris.

« L’enrobé ? Ça a changé ma vie ! » Rien que ça. Karim, 25 ans, habite boulevard Carnot, dans le 12e. Un bâtiment d’une dizaine d’étages, avec pleine vue sur le périphérique, niveau porte de Vincennes. En contrebas, le flot continu de voitures, fourgonnettes et camions projette son brouhaha continu, ponctué de klaxons et bruits de freins. « En journée, on s’habitue. Mais la nuit, c’est plus difficile », raconte Karim. Impossible de fermer l’œil : « Avant, je ne me couchais jamais avant une heure du matin, quand le trafic était moins dense. » La portion a été recouverte d’un enrobé phonique en 2013, qui absorbe les bruits de pneus. L’endroit n’est pas pour autant devenu silencieux, mais Karim a vu la différence. « Je dors comme un bébé… Ça fait juste autant de bruit que le boulevard d’à côté ! » Du mieux donc, mais il y a encore du travail.

La mairie de Paris entend s’atteler au dossier. Elle présente au prochain Conseil de Paris un Plan de prévention du bruit dans l’Environnement (PPBE), qui décline 34 actions pour lutter contre les nuisances sonores. « C’est un problème que subissent les Parisiens, mais c’est aussi un enjeu de santé publique », indique Célia Blauel, adjointe à la mairie en charge de l’environnement, évoquant les chiffres de 10 000 décès et 100 000 maladies cardiovasculaires par an en Europe liés aux nuisances sonores. Rien qu’à Paris, 200 000 personnes sont exposées quotidiennement à des seuils de bruit importants. La première des causes ? Le trafic routier. « Les cartes de diagnostic du bruit montrent que tous les arrondissements sont impactés, et que les grands axes posent le plus de problème », constate Célia Blauel. Le périphérique, et ses 100 000 riverains, est l’un gros point noir.

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Le figaro.fr –  La ville de Paris part en guerre contre les nuisances sonores

CONTENU INTERACTIF – Près de 11% des habitants de la capitale sont exposés à des niveaux de bruit trop élevés. La Ville veut rendre le périphérique moins bruyant en généralisant un revêtement qui réduit le niveau sonore.

La chasse au bruit est ouverte. Alors que la municipalité parisienne s’apprête à soumettre lundi au conseil de Paris son plan anti-bruit pour les années 2015-2020, elle a tenu à montrer les actions déjà menées en la matière. L’occasion aussi pour l’équipe municipale de revenir sur un thème qui lui est cher: les nuisances dues au trafic automobile. Et il faut bien reconnaître qu’en matière de décibels, voitures et camions causent bien des maux.

Démonstration à l’appui avec une mesure de bruit sur le pont de l’avenue Courteline (12e arrondissement), juste au-dessus du périphérique. Ici, comme c’est le cas pour tous les 100.000 riverains de cet axe ceinturant la capitale, il n’est pas rare de dépasser les 68 décibels, le seuil limite réglementaire.

5 millions de budget

L’endroit est particulièrement stratégique pour observer les effets de «l’enrobé phonique», le revêtement utilisé dans les rénovations de la chaussée pour limiter le bruit. Un côté du pont en bénéficie, l’autre pas encore. Si ce revêtement coûte 20% plus cher, il permet de gagner en moyenne 3 à 4 décibels sur les bruits de pneu: l’équivalent d’une diminution de trafic de 50%. Des hypothèses que confirment les mesures réalisées sur le pont. Evidemment, cet enrobé phonique ne fait pas de miracle contre les concerts de klaxons ou les moteurs bruyants mais les résultats sont assez convaincants pour développer le concept.

«Avec un budget de 5 millions d’euros, notre objectif est de traiter d’ici 5 ans 100% de la zone habitée du périphérique, soit 30% de sa longueur contre seulement 10% actuellement équipés», souligne Célia Blauel, adjointe au maire (EELV) chargée de l’environnement. «Mais nous souhaitons une approche plus préventive que curative, précise-t-elle. La réduction du bruit passera aussi par une baisse du trafic poids lourds et par une diminution de la vitesse.»

La suite sur le figaro.fr

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