Camp de réfugiés au Jardin d’Eole : La Mairie de Paris doit agir, maintenant !

Depuis plusieurs jours, la pluie tombe sans discontinuer sur Paris et le Jardin d’Eole, qui abrite depuis 3 semaines déjà un campement de 850 réfugié-e-s. Des militants parisiens EELV se sont rendus sur place et ont constaté l’urgence d’agir : urgence humanitaire, sanitaire et éthique. « De nombreux migrants sont contraints de dormir dehors, dans le parc, sans couchage, sans toit », rapporte l’un d’entre eux.

C’est le même problème avec les poubelles et les sanitaires, en nombre bien trop restreint pour un camp qui grossit aussi vite. Et avec la pluie, les conditions deviennent chaque jour un peu plus dures.

« La Mairie de Paris doit arrêter de se cacher derrière l’Etat ! », s’insurge David Belliard, co-président du groupe écologiste à Paris. Avant d’ajouter « l’absence d’anticipation dont les pouvoirs publics ont fait preuve depuis le début de la crise des réfugié-e-s est irresponsable. C’est maintenant à Paris de prendre ses responsabilités pour pallier au manquement de l’Etat ».

Les écologistes ont fait de nombreuses propositions pour agir. Si ces propositions ont été adoptées par le Conseil de Paris, elles restent encore lettre morte. «Nous avons fait adopter la mise en place d’un protocole d’urgence, avec l’installation de sanitaires lors de l’installation de camps. Nous constatons qu’il n’est pas appliqué ! » rappelle Anne Souyris, co-présidente du groupe des élu-e-s écologistes à Paris. « Comme nous le demandons depuis des mois et des mois, il faut d’urgence ouvrir des centres d’hébergement et des centres d’orientation et d’accueil répartis sur les 20 arrondissements de la capitale, ainsi que mobiliser immédiatement le domaine intercalaire de la ville pour permettre l’hébergement des réfugiés », souligne une nouvelle fois l’élue du 10ème arrondissement.
Communiqué du groupe écologiste de Paris du 31 mai 2016

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