AFP – Municipales: Najdovski pour « une forêt sur les toits de Paris »

Jardin 20e

Le candidat EELV à la mairie de Paris, Christophe Najdovski, souhaite promouvoir la végétalisation des toits de la ville sur des dizaines d’hectares pour favoriser l’isolation thermique des bâtiments, affirme-t-il mardi dans une interview à metronews.fr.

« Je compte lancer un plan de rénovation des immeubles parisiens, en commençant par les habitants les moins favorisés qui souffrent de précarité énergétique. En outre, je souhaite faire pousser une forêt sur les toits de Paris. Il y a plusieurs dizaines d’hectares potentiels. La végétalisation des toits présente des avantages du point de vue de la rénovation thermique et de l’isolation », déclare le conseiller de Paris.

M. Najdovski, qui tiendra mercredi sa conférence de presse de rentrée, détaille par ailleurs les mesures qu’il compte défendre en matière de logement, à l’heure de l’examen à l’Assemblée du projet de loi de la ministre du Logement Cécile Duflot (EELV).

« Le logement est le problème numéro un à Paris (…) On voit Paris se vider peu à peu de ses habitants et se transformer en centre de vacances pour milliardaires », affirme l’élu, qui rappelle que le projet de loi permettra de « faire baisser les loyers » et que « des amendements déposés par les députés écologistes visent à lutter contre les ventes à la découpe ou encore les locations saisonnières ».

Si M. Najdovski fait sien l’objectif légal de 25% de logements sociaux, il veut aussi agir sur le parc privé pour faciliter le logement des classes moyennes. « Je propose d’ajouter, pour chaque nouveau programme immobilier, un quota de 10% de logements conventionnés à loyer maîtrisé de manière à avoir une offre locative pour les classes moyennes qui sont au-dessus des plafonds pour accéder aux logements sociaux », affirme-t-il.

L’adjoint du maire de Paris en charge de la petite enfance veut aussi favoriser la construction de logements par rapport à celle de bureaux, en « réservant, pour toute opération d’aménagement, 50% de la surface au logement ».

Pour assurer le financement de la création de nouveaux logements sociaux, il propose que les recettes tirées des droits de mutation (taxes sur les transactions immobilières) « soient intégralement utilisées pour la lutte contre la spéculation immobilière et le rachat d’immeubles, notamment dans le centre et l’ouest de Paris ».

Les droits de mutation ont rapporté en 2012 à la Ville de Paris un montant record de 1,18 milliard d’euros. Le budget de la collectivité parisienne s’élève à environ 8 milliards d’euros par an.

AFP – PARIS, 10 sept 2013

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