Ecologie forcément sociale
Parce que le développement durable implique l’équité sociale, le conseil municipal s’est prononcé, à l’initiative des élus Verts, pour la préservation des services sociaux menacés par la directive « services » européenne, et notamment par sa transposition française.
L’Etat a confirmé le rôle croissant du marché, par exemple dans l’accueil collectif de la petite enfance. Mais l’enfant n’est pas une marchandise ! La ville de Lille s’est positionnée contre une économie marchande du social, afin de garantir aux lillois, une qualité de service équitable et accessible à tous.
Ce même jour, le conseil municipal a adopté le second volet de son Agenda 21, dont l’objet revient aussi à refuser un modèle de développement absurde, qui lègue à nos enfants le poids de nos erreurs et le devoir de régler nos dettes écologiques, économiques et sociales.
La dimension sociale du développement durable met toujours en évidence les liens entre précarités et dégradations de l’environnement. Elle nous rappelle que les limites de notre planète appelle forcément une juste (et sobre) répartition des ressources.
Or, nos modes de vie sont encore guidés par la logique du « toujours plus », et il est parfois difficile de sortir des cadres qui dessinent par avance nos sociétés futures. Cette question doit être mise au débat démocratique ! C’est aussi l’objet des Agendas 21, fondés sur une nouvelle gouvernance. Nous avons à encourager la participation effective des Lillois aux projets qui les concernent. Il nous faudra des lieux pour discuter collectivement des nouvelles formes d’habitat, de mobilité, de solidarité et de convivialité….
En tant qu’élus Verts, nous nous engageons dans un Agenda 21 lillois qui fera la part belle à la participation. Alors … à bientôt !
Lise Daleux
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Tribune publiée dans Lille Magazine N° 66 – Mai 2010