Pour une politique volontariste de gestion des déchets en Charente Maritime
Objectif : impulser, à travers la définition d’un schéma départemental, une politique ambitieuse de gestion des déchets
Une démarche
- Une politique qui doit tendre à la réduction des couts économiques, des risques sanitaires et des pollutions environnementales.
- Des solutions qui doivent être locales et procéder d’une réelle concertation avec les citoyens et les associations
- Des solutions qui doivent privilégier au maximum les circuits courts et favoriser la création d’emplois dans l’économie sociale et solidaire
Des propositions
En amont : Une politique incitative à la réduction de la production de déchets :
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Programme de sensibilisation aux coûts économiques, sanitaires et environnementaux de la production, de la collecte et du traitement des déchets
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Engagement des collectivités dans une démarche éco-responsable exemplaire
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Formation de responsables dans les secteurs –clés des gestions de commandes : « acheteurs éco-responsable »
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Une tarification incitative sur le principe de la pesée embarquée
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Soutien aux démarches locales (collectif d’habitants, associations, comité de quartiers…) qui substituent le service à l’achat individuel d’objet.
En aval : Une politique de « sortie de l’incinération »
- Un moratoire sur la construction de nouveaux incinérateurs
- Une communication publique des rapports annuels de bilan de fonctionnement des incinérateurs
- Une étude sanitaire sur la réutilisation des mâchefers
L’amélioration des collectes :
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Développer le compostage en particulier en milieu urbain (distribution de bacs, collecte porte à porte, conteneur les jours de marché.…)
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Affiner le tri en créant une nouvelle catégorie de déchets : ceux valorisables à terme
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Créer des aires de déballages dans les enceintes de la grande distribution
Le développement des filières de réemploi et de recyclage :
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Soutien économique du département au développement des recycleries qui s’inscrivent dans une démarche d’ESS
Engagement d’une réflexion sur la méthanisation et sur le stockage des déchets ultimes et ceux potentiellement valorisables
JM SOUBESTE
Il faudrait peut-être ajouter :
– la nécessité d’identifier clairement (nature et volume) les déchets ménagers, des déchets assimilés ( = DIB = Déchets Industriels Banals) pour l’application du principe pollueur/payeur.
– l’adaptation des moyens de traitement en fonction du territoire ( urbain, rural, surpopulation estivale)
– la création d’un organisme départemental unique pour la gestion des déchets (il y en a 7 actuellement) qui permettrait, entre autre, le développement de filières de recyclage plus étendues. Même si les solutions de traitement doivent être locales et adaptées à chaque territoire.
La méthanisation des déchets fermentescibles issus d’une collecte sélective en milieu urbain peu être une voie très intéressante d’un point de vue énergétique (Rochefort/ base aérienne); c’est une solution qui permet en plus de diminuer les gaz à effet de serre. En effet le compostage libère du méthane, dont l’effet de serre est 20 fois plus élevé que celui du CO2. La méthanisation capte le méthane et le méthane une fois brulé libère du CO2. Au delà d’une production d’énergie totalement renouvelable le bilan carbone de la méthanisation est largement positif.