Crise de l’Eau : il va falloir partager

Comparée à la crise de 1976, mais avec 3 mois d’avance sur la saison, cette crise a révélé crûment l’inaction depuis 25 ans des acteurs de l’agriculture et des pouvoirs publics.

Au lieu de préserver les 33 000 ha de marais, avec de l’élevage extensif, des prairies naturelles, des champs de pois …qui auraient préservé et conservé les réserves d’eau, le monde agricole a préféré dédier ces terres humides au drainage, à l’irrigation, à la culture intensive du maïs …

La situation aujourd’hui est celle ci : égoïsmes exacerbés, y compris dans le monde agricole : la paille fait l’objet non plus de dons mais de spéculation…

Des discours de division :

« on préfère donner l’eau aux touristes, pour le loisir »

…Des producteurs d’eau potable inquiets, avec des risques de carence d’eau potable.

Des demandes inacceptables de fauche prématurées dans les réserves naturelles, au risque de faire périr toute une immense richesse biologique préservée jusqu’alors …

Il va falloir partager l’eau, la laisser gérer publiquement et organiser enfin la conversion écologique d’une l’agriculture, mieux adaptée à notre climat et nos richesses locales.

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