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  1. Le projet d’Eva Joly en quelques mots

    Voici un condensé du projet d’Eva Joly. Ce condensé très ramassé des priorités d’Eva Joly a notamment  servi de support à l’interprétation du projet en Langue des Signes Françaises.

    A. Protégeons la planète, construisons l’avenir

    Ni nucléaire, ni effet de serre

    Pour protéger la France des dangers de l’atome et de la hausse des prix de l’énergie, il faut organiser la sortie du nucléaire en 20 ans et isoler un million de logement chaque année. Face à l’urgence climatique,la France réduira de 30% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.

    Préserver la nature et les paysages

    Parce que l’environnement est accablé par les pollutions, un plan national d’éducation à sa préservation sera lancé, permettant à chaque enfant de bénéficier d’une sortie nature. Les Grands fleuves retrouveront leur état naturel et un nouveau statut de l’animal sera défini pour protéger leur bien-être.

    Une loi d’urgence écologique

    La Francese mettra sur les rails de l’excellence environnementale en votant une loi d’urgence écologique instaurant le « Triple zéro » : Zéro OGM, zéro gaz de schiste, zéro nouvelles autoroutes. Un moratoire sur les projets pharaoniques comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sera posé.

     

     B. Améliorer notre quotidien avec la transition écologique

    Un million d’emplois de proximité et de qualité

    La révolution industrielle écologique et le vivre mieux (construction de crèches, de logements, etc.), c’est un million d’emplois. L’Etat soutiendra les petites entreprises et l’économie sociale et solidaire. Pour des emplois de qualité, un plan d’action contre la souffrance au travail sera lancé et les personnes ayant exercé des métiers pénibles pourront partir en retraite avant 60 ans.
    Redonner du pouvoir d’achat

    Logement, énergie, automobile : le projet écologique permet de réduire ces dépenses. L’Etat instaurera une tarification progressive de l’électricité, du gaz et de l’eau et organisera une stratégie nationale contre le gaspillage pour garantir la durée de vie des produits ou leur réparation. Les minimas sociaux seront augmentés de 50% sur le quinquennat et le travail précaire pénalisé.

     Une agriculture paysanne pour une bonne alimentation

    Pour lutter contre la malbouffe et soutenir la conversion écologique de l’agriculture, les cantines de nos enfants seront 100% bio. Ce sera le cas dans les crèches et  les maternelles avant la fin du quinquennat. Les circuits courts et les AMAP seront développés.La Francedéfendra en Europe et dans le monde la régulation des marchés agricoles et la préservation des semences.

    Santé : prévenir d’abord

    La mal-bouffe, les pesticides, la pollution de l’air pèsent sur notre santé. 1% du budget de la santé sera dédié à la politique de prévention. Nous sortirons de la confusion entre les experts et l’industrie pour réduire l’addiction dela Franceà des médicaments trop chers. Des « Maisons de santé et de l’Autonomie » seront créées sur tout le territoire.

     Un toit c’est un droit

    Se loger, c’est un droit. Les loyers seront gelés pendant 3 ans avant d’être encadrés. Le préfet se substituera aux maires qui n’ont pas 25% de logements sociaux dans leur commune, et les logements vacants seront sur-taxés. Une loi foncière enrayera l’étalement urbain et développera les espaces naturels.

     Une fiscalité plus simple, plus juste, plus écologique

    Pour une fiscalité plus simple, l’impôt sera prélevé à la source et individualisé. Pour une fiscalité plus écologique, l’Etat stoppera ses aides quand elles sont néfastes pour l’environnement et appliquera le principe pollueur-payeur. Pour une fiscalité plus juste, les revenus supérieurs à 500.000€ par an seront taxés à 70%.

     

     C. Une Europe fédérale, un monde plus juste

    Une Europe politique pour sortir de la crise

    Pour peser dans la mondialisation, nous avons besoin d’une Europe politique, nous devons sortir de la guerre des egos nationalistes.La Franceproposera une nouvelle Constitution soumise à un référendum européen. L’Europe de la solidarité mutualisera ses dettes, investira dans la transition écologique, et luttera contre le dumping social et environnemental.

     En finir avec la fracture Nord-Sud et la Francafrique

    La Francedoit redevenir un acteur majeur de la paix, pas un « sous-gendarme » dela Françafrique. Lesdroits de veto à l’ONU disparaîtront pour éviter des drames, comme en Syrie grâce au veto russe et chinois.La Francese retirera d’Afghanistan d’ici fin 2012 et stoppera ses investissements dans l’arme nucléaire pour faire progresser le monde vers le désarmement.

     Une France ouverte et cosmopolite

    Pour que l’étranger ne soit plus le bouc émissaire de la colère sociale, les questions migratoires ne seront plus traitées au Ministère de l’Intérieur. Terre d’enrichissement mutuel, la Francelèvera les obstacles imposés aux étudiantEs étrangers, et le droit de vote sera accordé à toute personne résidant dans le pays depuis plus de 5 ans.

    Lutter contre la corruption, lever le secret bancaire, s’attaquer aux paradis fiscaux

    Les paradis fiscaux sont des trous noirs démocratiques, qui entretiennent l’injustice sociale et la corruption. Seules les banques qui n’opèrent plus dans les paradis fiscaux auront le droit de vendre des services bancaires aux français. L’évasion fiscale sera combattue par la levée du secret bancaire, et une taxe sur les transactions financières sera instaurée.

     

    D. Une République Exemplaire

     Garantir les libertés publiques

    En confondant sécurité et politique du chiffre, l’Etat a abandonné la prévention et la dissuasion. La police sera territorialisée pour être plus proche des citoyens, et l’usage du cannabis strictement encadré pour assécher les réseaux criminels. La délinquance financière sera poursuivie. Tournant le dos au tout sécuritaire, les peines planchers et HADOPI seront abrogées.

     Une VIe République

    Parce qu’une grande partie de la population ne se sent plus représentée, la parité femmes-hommes en politique deviendra une réalité et les élus ne pourront plus cumuler les mandats. Le Parlement comme les Régions auront plus de pouvoirs, et les langues régionales seront reconnues.

    Un cinquième pouvoir citoyen

    Face aux scandales d’Etat comme le Médiator, à la souffrance au travail, au dumping social, il faut donner plus de pouvoir aux citoyens, aux consommateurs, aux salariés. Comme au Canada et ailleurs, les « actions de groupe » (class action) seront autorisées. Les représentantEs des salariéEs auront 50% des sièges dans les conseils d’administration.

     

    E. Une République de l’égalité

    Priorité aux quartiers populaires

    Malgré les promesses trahies, les habitants des quartiers ne sont pas résignés. C’est avec eux qu’il faut construire les solutions. Pour chaque euro dans la rénovation urbaine, un euro sera investi dans l’éducation, l’emploi, la santé. L’Etat encouragera financièrement et techniquement la création d’entreprises et d’associations par les habitantes. Seuls les professeurs motivés et expérimentés enseigneront en zone difficile.

    Une école de l’émancipation et de la promotion sociale

    L’école fonctionne sur des principes de sélection et d’exclusion quand les jeunes ont besoin d’apprendre les fondamentaux d’une citoyenneté commune. Les évaluations collectives et les unités de valeur remplaceront les notes classiques. Pour assurer un enseignement de qualité, 20.000 enseignants seront recrutés et auront à nouveau droit à une formation.

     Culture et Science : des biens communs

    La culture et les savoirs scientifiques enrichissent et construisent notre société. L’enseignement artistique sera développé et les taxes sur l’art baissées pour en faire un bien commun de première nécessité. Pour redonner aux scientifiques leur indépendance, ils n’auront plus à enchaîner les appels d’offre : leurs financements seront pérennisés.

     Un bouclier des services publics

    L’égalité d’accès aux services publics est essentielle à la cohésion de notre société, sur tout le territoire. La règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux sera abrogée et les franchises médicales supprimées. 400 000 places d’accueil pour les jeunes enfants seront ouvertes pendant le quinquennat, et les moyens d’accompagnement des chômeurs seront augmentés.

    L’égalité femmes-hommes en marche

    Parce que l’égalité entre les femmes et les hommes demeure largement inachevée, un Ministère y sera dédié. Les femmes victimes de violence seront protégées. Les entreprises qui n’assurent pas l’égalité salariale ne toucheront plus un euro public. Parce que l’accès à la contraception des jeunes filles demeure aléatoire, le Pass contraception sera élargi à tout le territoire.

     Donner un avenir à la jeunesse

    Les jeunes doutent de leur avenir mais veulent prendre leur vie en main. Etudes, formation professionnelle, insertion, service civique… Chaque jeune aura un projet. Et chaque jeune aura un revenu d’autonomie, que ce soit une allocation d’étude ou d’insertion. Les éco-campus seront développés et les stagiaires gagneront au moins 50% du SMIC.

     Un « Pacte pour l’égalité »

    Il faut redonner une pleine citoyenneté à tous ceux qui se sentent exclus dans leur propre pays. Un outil de mesure des discriminations, strictement encadré, permettra de faire un bilan annuel pour le Parlement. Les couples de même sexe pourront se marier et adopter. L’accès des enfants handicapés au système scolaire sera garanti.

  2. Hénin-Beaumont : « je refuse qu’un clan se substitue à un autre »

    Ce mardi 10 avril, Eva Joly, candidate des écologistes à l’élection présidentielle et Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts, étaient au marché d’Hénin-Beaumont à la rencontre de ses habitants et de ses commerçants.

    « Je comprends la colère qui peut couver dans cette ville. Je la comprends car je la partage et je pense qu’elle est légitime. Cette population qui a été abusée par les affaires de corruption à répétition a plus que besoin de la République exemplaire que je défends. À Henin-Beaumont comme ailleurs je refuse qu’un clan ne se substitue à un autre.

    Pour Marine Le Pen, cette ville est une opération médiatique. Sitôt élue ailleurs, elle délaisse ses habitants comme elle délaisse les responsabilités auxquelles elle prétend. Sa conversion à la défense des opprimés est d’ailleurs une pure illusion sociale.

    Les écologistes proposent une nouvelle politique sociale. À court terme, je souhaite augmenter les minimas sociaux à hauteur de 50 % pour rétablir une véritable justice sociale dans ce pays. À long terme, je m’appuierai sur la transition écologique pour redonner aux citoyens les moyens de participer à la vie démocratique de leur territoire.

    À quelques kilomètres de là, à Loos-en-Gohelle, les écologistes ont montré que l’écologie était la solution. La reconversion de ce bassin minier se trouve dans les éco-industries, dans la participation citoyenne, dans la rénovation des logements !

    Je sais que les habitants d’Hénin-Beaumont ne cèderont pas aux sirènes de la haine, car l’avenir, c’est la démocratie citoyenne et écologique. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  3. Eva Joly invitée de « Face à Bourdin » sur RMC et BFM TV

    Eva Joly était l’invitée de « Face à Bourdin », ce mardi 10 avril 2012. Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Jacques Bourdin.


    Bourdin 2012 : Eva Joly par BFMTV

  4. Les amalgames ne servent pas le débat

    Ce matin, invitée de la matinale d’Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach m’a demandé de réagir à une déclaration de Nathalie Arthaud concernant la situation sur la bande de Gaza au détour de questions sur le coût de l’énergie.

    Surprise par la question qui ne s’inscrivait pas dans le fil de l’entretien, j’ai souhaité brièvement rappeler mon opposition absolue aux conditions inhumaines de la situation des réfugiés dans la bande de Gaza, qui est aujourd’hui une prison à ciel ouvert.

    Pour que les choses soient claires, et qu’aucune manipulation de mes propos ne soit possible, je tiens à compléter ma position.

    Je dénonce tous les amalgames et toutes les comparaisons historiques injustifiables. Dans mon esprit, à aucun moment je n’ai envisagé de comparer une situation actuelle dans le monde à l’horreur de la Shoah et des camps d’extermination lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Je milite en faveur d’une résolution pacifique et non violente du conflit israélo-palestinien, qui permette aux deux États de cohabiter dans la paix et la sérénité. Je suis lasse de toutes les polémiques stériles à propos d’un conflit d’une grande gravité.

    Enfin, je rappelle que ma conviction n’est pas inédite. Le Parlement européen, comme de nombreuses ONG, dénonce la situation dans laquelle vivent les réfugiés palestiniens depuis bien trop longtemps. Je me suis rendue à Gaza en 2008 pour constater avec d’autres députés européens cette situation.

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  5. La lutte contre les forages en Méditerranée ne s’arrête pas !

    Dimanche 8 avril, Eva Joly s’est jointe à la manifestation contre les forages « off shore » en Méditerranée. Après un tour en bateau avec l’eurodéputé François Alfonsi, face au Fort de Brégançon, la résidence secondaire du candidat-président, elle a rejoint la plage et s’est exprimée face aux divers collectifs citoyens et associations qui ont organisé l’événement : Ligue pour la Protection des Oiseaux, Collectif 83, Greenpeace…

    « Je suis venue ici en tant que candidate à la présidentielle mais aussi en tant que citoyenne. On veut chercher les derniers barils d’hydrocarbures avec les risques que cela comporte en terme de marées noires et de pollutions, au mépris le plus complet de nos biens communs.

    Si le président sortant s’est déclaré défavorable aux forages pétroliers en Méditerranée, c’est de façon in extremis : à croire qu’il a conditionné cette promesse électorale de plus à la formidable mobilisation citoyenne de ce dimanche. Nous ne pouvons nous permettre de manquer de vigilance.

    Ce rassemblement est l’occasion de fêter une victoire militante et citoyenne. Les batailles écologistes n’en connaissent pas autant qu’il faudrait pour préserver notre magnifique territoire.

    Certains permis de forage restent toujours d’actualité et la mobilisation ne doit s’essouffler sous aucun prétexte. Nicolas Sarkozy a le sens de l’opportunité, et ce qu’il appelle conviction s’apparente le plus souvent à un intérêt particulier. C’est le même homme qui a laissé Total se blanchir dans le procès Erika : on peut toujours s’attendre au pire. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  6. « Le Monde » sur l’environnement : pourquoi tant d’acharnement et d’approximations ?

    Dans son édition datée du dimanche 8 et du lundi 9 avril, le journal Le Monde a mis au banc d’essai environnemental les candidats à l’élection présidentielle. Avec une conclusion en première page : « Eva Joly ne sort pas la mieux placée ». La candidate des écologistes, classée meilleure candidate sur l’énergie par Greenpeace ou sur la biodiversité par la ligue ROC, réagit :

    « Je suis étonnée par ce travail bâclé. Sur quelle base Le Monde peut-il considérer que je ne suis pas la mieux placée sur l’environnement ? Est-ce parce que j’ai exprimé mes doutes sur les péages urbains comme solution juste contre la pollution de l’air, alors même que je suis la seule candidate à faire des déplacements sur ce sujet de santé publique ? Est-ce parce que je ne suis pas favorable à un référendum sur le nucléaire, alors que je suis la seule candidate pour une sortie organisée et crédible de l’atome ? On ne le sait pas, car le jugement de valeur apporté par Le Monde ne repose sur aucun critère objectif.

    Symbole de ce travail bâclé, Le Monde me fait dire que je ne suis pas favorable à la réduction de 50 % des pesticides sur le quinquennat, alors que j’ai répondu exactement l’inverse à son questionnaire et qu’il s’agit d’un thème central de ma campagne.

    Après avoir déclaré l’écologie et ma campagne comme étant hors des radars et avoir pris fait et cause pour les gaz de schiste, ce grand quotidien aimerait aujourd’hui se faire le juge de mon illégitimité en écologie en ne s’appuyant sur aucun élément.

    Pour être à la hauteur de son ambition et de sa réputation, Le Monde devrait sans cesse prendre ses distances avec les « modes » et la facilité politique. Avec ce banc d’essai sur l’environnement, c’est un échec. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  7. Erika : « Total est responsable, Total doit payer »

    Hier, l’avocat général en charge du procès de l’Erika a remis un document qui appelle à la cassation sans renvoi de l’arrêt condamnant Total pour « préjudice écologique ». La raison ? L’Erika a coulé dans une zone économique exclusive et battait pavillon maltais et non pas français. La condamnation serait donc injustifiée. Pour Eva Joly, candidate des écologistes :

    « Cette nouvelle est choquante. Certes, la France est victime du droit international qui protège les lobbies des armateurs et des pétroliers. Mais comment se défaire de l’idée que l’État français cherche à protéger son soi-disant fleuron industriel, lui qui a toujours cherché à éviter un procès à Total, lui qui a organisé les tractations du groupe pétrolier avec les parties civiles lésées ?

    Arrêtons de protéger ces lobbies au détriment de nos propres territoires ! La législation internationale dit que c’est le lieu du naufrage qui compte. Moi, je dis que c’est le préjudice écologique qui compte. Ce sont nos côtes qui ont été touchées et c’est le droit de l’État côtier qui doit primer sur l’intérêt des pétroliers.

    Il faut mettre un terme à cette machine infernale qui protège les plus grands pollueurs de cette planète au lieu de les faire payer. L’irresponsabilité organisée dans les zones économiques exclusives, c’est la même que dans les paradis fiscaux. Je ne veux plus qu’une entreprise française puisse se cacher derrière un pavillon de complaisance pour échapper à ses devoirs. J’en ai assez de voir Total échapper à ses responsabilités comme à l’impôt.

    Nous savons tous quelle décision est la plus juste pour tous : Total est responsable et Total doit payer. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

  8. Penly : « une centrale nucléaire, ce n’est quand même pas la chaudière d’un gymnase ! »

    Alors que l’Autorité de sûreté du nucléaire et EDF se veulent rassurantes sur l’incident survenu dans la centrale de Penly, et que la centrale de Saint-Laurent connaît aussi des ratés, Eva Joly, candidate des écologistes, demande la plus grande transparence et le plus grand sérieux.

    « Un joint défaillant, une flaque d’huile et un départ de feu dans le bâtiment d’un réacteur nucléaire ne peuvent être considérés comme anodins. Nous parlons de nucléaire, pas de la chaudière du gymnase du coin.

    À peine l’incident de Penly maîtrisé, on apprend qu’un capteur défaillant a provoqué l’arrêt du réacteur n°2 de Saint-Laurent. Les pro-nucléaires nous présentent une technologie high-tech et complètement contrôlée ; ces incidents donnent plutôt le sentiment d’une plomberie vétuste.

    Si l’Autorité de sûreté du nucléaire a placé l’incendie de Penly au niveau 1 sur l’échelle de l’INES, c’est que cette échelle accorde beaucoup d’importance à la dispersion de la radioactivité. Mais il ne faut pas se tromper sur le sérieux de ce qui s’est passé.

    Il y a aujourd’hui matière à se poser beaucoup de questions. Quelle est la série de « bugs » qui explique l’incident ? Pourquoi a-t-il fallu attendre une heure avant l’intervention externe de pompiers ? Qu’est devenue l’eau récupérée ? Une fois de plus, j’attends du gouvernement qu’il garantisse toute la transparence sur les événements de Penly. »

    Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

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