Archives de : deuxsevres

  1. Notre-Dame-des-Landes : Opération Astérix

    La soirée du Mercredi 24 avril organisée à Niort par le Comité de Soutien aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a réuni une quarantaine de personnes. La projection du film « Opération Astérix » a été suivie d’un échange fort intéressant avec Julien Durand, porte-parole de l’ACIPA et Hervé Thébaud pilote de ligne.

    Julien Durand a raconté l’historique de la lutte, depuis les années 70 et a expliqué ses dernières déclarations sur les dégradations de chaussées effectuées par certains occupants de la ZAD.

    Hervé Thébaud nous a expliqué que lui et nombre de ses collègues participent à plusieurs réunions chaque semaine pour expliquer que l’actuel aéroport de Nantes est un aéroport qui ne présente pas de danger lors des différentes opérations de vol  et qu’il pourrait même accueillir davantage d’avions.

    Le groupe local EELV peut prêter le CD « Opération Astérix » pour ceux qui n’ont pu se déplacer mercredi soir. 

    Continuons la lutte contre ce grand projet inutile en nous mobilisant pour la chaîne humaine du 11 mai !

     


    Notre-Dame-des-Landes – Operation Asterix par rikiai

  2. A bas l’hystérie ! « Printemps français » : les relents putrides du conservatisme

    http://elus-niort.eelv.fr/?p=2408

  3. Serge Morin prend position dans le débat sur la dernière crue dans le Marais

    Mercredi 16 avril 2013

    Depuis vendredi, la colère de certains agriculteurs face à la crue que nous connaissons est relayée dans la presse. Dès vendredi matin, un collectif d’agriculteurs s’est rendu sur le barrage de la Sotterie, à Coulon, pour « dénoncer l’absence de réactivité des services de l’État », en tant que gestionnaire des ouvrages hydrauliques.

    Je suis tout à fait solidaire des éleveurs et je comprends les désagréments causés, néanmoins, si des manœuvres d’ouvrages auraient limité le niveau des eaux de quelques centimètres en début de crue, elle ne l’aurait pas empêchée.

    Je rappelle également qu’en aval, les conchyliculteurs de la baie de l’Aiguillon subissent la gestion du bassin versant ; leur activité économique nécessite une eau de qualité et en quantité maîtrisée.

    Les pluies enregistrées la semaine dernière, sans être exceptionnelles, se sont traduites par une augmentation rapide des débits et par une crue inévitable, les sols déjà saturés n’étant plus en capacité de retenir plus d’eau.

    Néanmoins, il ne s’agit pas uniquement d’un problème conjoncturel, qui pourrait être réglé par quelques mesures ponctuelles, à l’instar des manœuvres d’ouvrages.

    Nous devons constater un problème plus profond. Au fil de ces dernières décennies, l’agriculture s’est orientée vers la mise en culture des zones hum ides sur l’ensemble du bassin versant qui draine les eaux jusque dans le Marais poitevin. Les sols cultivés, parfois drainés, retiennent moins les pluies que les prairies naturelles autrefois présentes dans les fonds de vallées. L’urbanisation des zones pavillonnaires et des zones économiques s’est traduite par l’imperméabilisation de surfaces importantes. Les zones humides de la Sèvre et de ses affluents ne jouent plus leur rôle tampon. L’eau arrive désormais beaucoup plus vite dans le Marais, ce qui se traduit par des crues plus rapides et plus hautes.

    Nous subissons aujourd’hui les effets de plusieurs décennies d’imperméabilisation des sols de l’ensemble du bassin-versant du Marais poitevin.

    Il s’agit donc, en priorité,
    – de créer et préserver des espaces tampons en amont du Marais, depuis Lusignan, Pamproux, Saint-Maixent, la Crèche, etc… (en préservant et restaurant notamment des zones humides, en limitant leur labour, en réimplantant des prairies naturelles, des fossés et des haies…)
    – de compenser le handicap de l’élevage en zone humide, dans le cadre d’une aide spécifique qui pourrait être une déclinaison prochaine du second pilier de la PAC.

    C’est dans ce sens, à travers l’Établissement Public du Marais Poitevin notamment, que nous devons soutenir la mise en œuvre d’une politique globale de bonne gestion de l’ensemble du bassin versant.

    Serge Morin,
    Vice-Président du Parc du Marais Poitevin

     

  4. Laiterie, Heuliez, Crédit Agricole : mêmes causes, mêmes effets ?

    Niort, le 9 avril 2013

    Pour Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres, ce sont bien trois drames locaux, conséquences d’un problème global.

    A Bougon, on veut fermer une laiterie coopérative fondée sur l’excellence de l’élevage local de chèvres alors qu’un chauffeur roumain égare 30 000 litres de lait espagnol destinés à la laiterie coopérative de Maillezais dans un chemin du Marais Poitevin ! (1)
    Comment des dirigeants de coopérative peuvent-ils importer du lait d’Espagne, aussi mal payé que le chauffeur roumain, en refusant les centimes nécessaires aux éleveurs d’ici ? Avec pour résultat le découragement des producteurs de lait et la casse des outils de transformation locaux…

    A Cerizay, un sous-traitant industriel est une fois de plus en difficulté de trésorerie, alors
    même qu’un repreneur potentiel, qui affiche des bénéfices records, attend la mise sur la table des financements de l’État et de la Région.

    A Niort et à Saintes, le Crédit Agricole, qui a oublié ses origines coopératives et mutualistes et son rôle de soutien privilégié à l’économie locale, tient à dépenser beaucoup d’argent pour s’offrir un nouveau siège social, répondant ainsi aux ambitions de ses dirigeants attirés par La Rochelle. Lesquels dirigeants, tout en restant frileux sur l’aide aux TPE-PME régionales, n’hésitent pas à éponger, en ponctionnant les caisses locales, les pertes nationales du Crédit Agricole sur les marchés à risques internationaux.

    Outre le drame personnel que constitue la perspective de perdre son emploi et d’être obligé de changer de vie, EELV relève que ces trois situations difficiles pour les travailleurs sont la marque d’une dérive de notre système économique qui atteint l’inacceptable.
    Agriculteurs, ouvriers, employés subissent, dans ces trois cas, une même dérive financière qui privilégie les gains financiers de court terme à l’investissement productif de long terme.

    Il est urgent que le gouvernement français et ses homologues européens cassent la spéculation et redéploient les outils de financement vers les outils de production. La faiblesse des moyens de la BPI (Banque Publique d’Investissement) – une bonne idée au demeurant – prouve que nos gouvernants n’ont pas encore pris la réelle mesure des décisions à mettre en œuvre pour lutter contre la financiarisation de l’économie !
    (1) Une laiterie au discours ronflant sur l’origine de son lait !
    http://www.union-laiterie-venise-verte.fr/
    Virginie LEONARD, Secrétaire du groupe local EELV 79
    06 43 04 54 45
    Jean COLLON, Claire-Lise CALLADINE Porte-parole du groupe local EELV 79
    06 79 55 09 74

  5. Les irrigants manquent de retenue !

    Les irrigants des Deux-Sèvres réunis en coopérative (SCAEDS) persistent à penser que leur mode de production va perdurer et est mis à mal par les écologistes.

    C’est un peu simpliste.

    Si, par chance, l’hiver 2012-2013 a été favorable à la recharge des nappes, personne ne peut oublier le déficit pluviométrique des dernières années qui met à mal les rivières en été, voire dès le printemps.

    Déjà, en 1992, l’enquête publique du barrage de la Touche-Poupard montrait la possibilité de remplissage une année sur 5 et la nécessité d’une gestion pluriannuelle.

    Ces difficultés ne sont donc pas nouvelles. Et ni les deux barrages des Deux-Sèvres, ni les bassines réalisées n’ont à ce jour répondu aux attentes des irrigants, au point qu’ils réclament sans cesse d’autres aménagements !

    L’irrigation estivale des grandes cultures, gaspillage d’eau aux yeux d’une très large majorité de la population, est devenue insupportable. Réservée à une minorité, elle crée d’énormes distorsions de concurrence entre les agriculteurs.

    L’argent public investi dans l’irrigation des grandes cultures aurait été plus utile pour aider les agriculteurs à diversifier les productions, à s’affranchir de l’utilisation des pesticides et à aider les éleveurs pour produire l’alimentation de leur cheptel.

    A-t-on réfléchi à ce que pourrait apporter une remise en état des réseaux de haies ou les nouveaux apports de l’agro-foresterie pour éviter les assecs estivaux des terres et rivières ?

    Enfin, pourquoi cultiver sur 70% des terres irriguées du maïs, plante de zone tropicale humide, implantée chez nous dans un climat tempéré, sur des terres souvent séchantes ou drainées pour en faire partir l’eau d’hiver ?

    Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres est seulement assez prudente et de bon sens pour dire que ça ne peut pas durer. Les écologistes font des propositions équitables pour l’ensemble de la profession agricole, pour les consommateurs et les pêcheurs, par la recherche de la qualité maximale des milieux aquatiques…

     

    Virginie LÉONARD
    Secrétaire d’Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres
    06.77.82.45.09

    Jean COLLON et Claire-Lise CALLADINE
    Porte-parole d’EELV 79
    06.79.55.09.74

     

  6. Débat citoyen sur la transition énergétique

    CO2L’énergie, le climat et nous
    Mercredi 27 mars de 20H à 22H30

    Centre Du Guesclin Niort

     

    Prenez  la parole sur ce sujet qui nous concerne tous !


    Factures de fioul et de gaz, prix des carburants, tempêtes et montée du niveau des océans, canicules et production agricole, emplois…

    Marie-Véronique Gauduchon, directrice de Lumo*, nous présentera les défis énergétiques et climatiques auxquels nous serons confrontés au cours de ce siècle.

    Ce premier débat s’inscrit dans le débat national et dans une dynamique de recherche-action portée par la Chaire de développement humain durable & territoires de l’Ecole des Mines de Nantes.

     

    Venez nombreux! L’avenir de nos territoires dépend des choix que nous ferons ensemble en matière de consommation et de production énergétique

     

    * Entreprise qui vise à rendre opérationnel le financement participatif des projets d’énergies renouvelables par les citoyens via une plateforme internet

     

  7. Fukushima : témoignage d’une élue régionale d’EELV

    csdn79

    Dans le cadre du débat national sur l’énergie, EELV Deux-Sèvres invite le 25 mars à 20H30 au Centre Du Guesclin à Niort à une soirée d’information sur les suites de la catastrophe de Fukushima. Hélène Shemwell, conseillère régionale EELV, qui a visité les lieux avec une délégation d’élus et d’ONG françaises fin janvier 2013, présentera la situation sur le terrain.

    Il y a deux ans au Japon, quelques jours après un terrible tsunami, on commençait à mesurer l’une de ses conséquences majeures : celle de la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima. Dans ce pays, pourtant réputé pour maîtriser les hautes technologies, les techniciens  ont été impuissants à contrôler les systèmes de sécurité défaillants.

    Aujourd’hui et pour de nombreuses années, la catastrophe nucléaire continue de marquer le territoire et la population. La radioactivité empêche la reconstruction et une vie normale. Le nombre d’enfants atteints de problèmes thyroïdiens explose.

    Cette soirée, ouverte à tous, sera donc l’occasion de mieux connaître la situation réelle avec un témoignage de terrain et de débattre de la sortie du nucléaire en France et de la transition énergétique possible et nécessaire en Deux-Sèvres comme ailleurs.

     

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