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Une nouvelle autoroute à l’étude au sud de Poitiers : l’État marche sur la tête
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Delphine Batho démissionnée, un symbole politique très négatif.
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Marais Poitevin : nouvelle charte
Niort, le 28 juin 2013
Monsieur le Commissaire-enquêteur,
En qualité de mouvement politique, dont l’entité locale est la Région Poitou-Charentes, nous vous demandons de bien vouloir prendre en considération les remarques suivantes sur l’enquête publique ouvrant à l’obtention du label Parc National Régional pour le Marais Poitevin.
L’écriture de cette charte aurait mérité une réelle et large concertation en amont, débouchant ainsi sur un projet de territoire ambitieux impliquant l’ensemble des acteurs
locaux. Or,
– certaines organisations, notamment environnementales, ayant œuvré à la précédente charte n’ont pas été consultées à nouveau pour cette charte 2013 ;
– il n’a pas été procédé à un nouveau diagnostic socio-économique du territoire.Accepter une démarche aussi peu coopérative, c’est prendre le risque de discréditer l’ensemble des PNR français, œuvrant pour leur part à une réflexion partagée, cohérente, systémique de leur territoire, et de leur faire perdre une part de crédibilité.
La gestion de l’eau revêt évidemment un caractère essentiel pour le Marais Poitevin. Or, il semble inquiétant de voir confier au nouvel Établissement Public du Marais Poitevin une sorte de rôle de « gendarme de l’eau », alors qu’il n’aura de fait aucune compétence opérationnelle. On peut s’interroger sur l’articulation que cet organisme aurait avec le PNR… et donc sur la cohérence de la politique menée en matière de gestion l’eau.
On peut noter aussi que dans ce domaine cette nouvelle charte n’apporte rien de nouveau. Elle est plutôt en recul, ce qui s’explique sans doute par la volonté de retrouver l’adhésion de toutes les communes, mais révèle un cruel manque de volonté.Globalement, les axes stratégiques de cette nouvelle charte nous semblent nettement moins ambitieux que les premiers, et ne font pas d’un futur PNR du Marais un animateur suffisamment efficace d’une reconquête écologique de ce territoire. Tant sur le plan environnemental que sociétal.
En vous remerciant de l’attention que vous porterez à nos remarques, recevez, Monsieur le Commissaire-enquêteur, l’expression de nos meilleurs sentiments écologistes.
Didier COUPEAU
Secrétaire Régional Europe Ecologie Les Verts
83 rue de la Gare 79200 NIORT
06.37.64.66.99Jean COLLON
Porte-parole EELV Deux-SèvresBrigitte DESVEAUX et Jean-Marc SOUBESTE
Porte-parole EELV La Rochelle-Ré-Aunis -
Violentes chutes de grêle
Communiqué de presse du 18 juin 2013
EELV 79 demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Même s’il est rare que l’État classe les chutes de grêle en catastrophe naturelle, il faut rappeler que le texte de loi qui définit la catastrophe naturelle ne l’exclut pas. En effet, aux termes de la loi, une catastrophe naturelle suppose « l’intensité anormale d’un agent naturel » (Article L. 125-1 alinéa 3 du Code des assurances).
La décision dépendra d’un arrêté interministériel. Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres demandent à l’État de reconnaitre l’état de catastrophe naturelle au regard du caractère tout à fait exceptionnel et de la violence des chutes de grêle qu’a connu notre département.
Même si la déclaration de catastrophe naturelle ne peut bénéficier qu’à des biens assurés, elle présente des avantages dans trois cas importants, où les assurés bénéficieront d’une meilleure couverture ou d’une franchise plus faible :
– Pour les personnes dont le véhicule est assuré au tiers
– Pour les dégâts subis par les communes et les entreprises, qui ont généralement des contrats prévoyant des franchises élevées
– Pour les agriculteurs qui n’auraient pas souscrit d’assurance spécifique.
Ces cas, qui peuvent être critiques, justifient que l’on souhaite la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Cependant, il faut aussi rappeler les incohérences du texte… qui permet aux assureurs d’appliquer la franchise « catnat » fixée à 380 € y compris lorsque la franchise prévue au contrat avec l’assuré est inférieure ! Cette disposition qui est défavorable aux assurés (notamment ceux des classes moyennes) est indéfendable et ne se justifie en rien.
Nous appelons, au contraire, les assureurs à appliquer la plus basse des deux franchises (ce que certains font déjà spontanément dans les cas de catastrophes naturelles).
Virginie LEONARD, Secrétaire du groupe local EELV 79
06 43 04 54 45Jean COLLON, Claire-Lise CALLADINE Porte-parole du groupe local EELV 79
06.79.55.09.74 -
Mauvaise gestion de l’eau…
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23H15 mardi 11 juin 2013
Les télévisions et les radios publiques grecques ont été fermées brutalement par le gouvernement. Cette interruption inattendue, sous prétexte de faire des économies, est une aberration. La qualité du service de l’audiovisuel public, son « objectivité » dans le traitement de l’information, servent la démocratie.
Rien ne justifie donc cette décision liberticide, pas même le retour aux équilibres budgétaires.
Le gouvernement grec vend les biens publics à des entreprises privées, suppriment des postes de fonctionnaires pour suivre les préconisations du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Centrale Européenne afin de diminuer sa dette. Mais la situation ne s’arrange pas, le remède risque fort de tuer le malade !
Restons solidaires du peuple grec.
Virginie Léonard
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Le Poitou-Charentes à Bruxelles
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Les nouveaux Attila : les arracheurs de haies !
Parthenay, le 12 juin 2013
Le massacre des haies continue en Gâtine. Des céréaliers de la plaine, enrichis par les primes de la Politique Agricole Commune et la montée des prix mondiaux, font main basse sur les terres abandonnées par des éleveurs impuissants à retrouver des repreneurs. Le système de reprise par les jeunes des activités laitières et de viande est en panne faute de revenus décents.
C’est qu’en agriculture, avec une PAC déséquilibrée au profit des céréaliers et des revenus figés sur les droits acquis, travailler plus ne fait pas forcément gagner plus !
La motivation de ces céréaliers n’est pas de produire beaucoup, car ils savent que le terrain est peu favorable ; on a même vu des cas de « non récolte » ! Leur comportement est essentiellement dicté par la recherche des droits à primes.
Ainsi les impôts de tous permettent-ils à quelques-uns, au nom du droit de propriété, de briser en une semaine un bien commun élaboré en plusieurs siècles. C’est un scandale, dans lequel la France a une très grande part de responsabilité. Europe Écologie Les Verts réclame depuis longtemps une réorientation de la PAC, pour protéger l’élevage et les bocages qui vont avec.
Mais il est aussi possible d’agir localement.
Nous proposons que le futur schéma de cohérence territoriale, l’agenda 21 des futures communauté de communes et les PLU mis en place protègent les haies et la qualité des eaux.
L’une des solutions pourrait être l’achat par les collectivités des réseaux de haies bordant les voies publiques et celles nécessaires à la protection des eaux et aux continuités des biotopes. Un investissement qui permettrait aux collectivités une ressource durable pour leurs chaufferies bois et la création d’emplois locaux. Sans compter la sauvegarde d’un paysage qui permet une attractivité touristique non négligeable.Il faut le rappeler, tout cela est d’abord la conséquence des choix politiques locaux et nationaux, avant d’être celle de la PAC. Et les agriculteurs qui saccagent ainsi les paysages ne sont que les « bras armés » d’une politique agricole injuste, destructrice d’emplois, mauvaise pour la santé et l’environnement.
Jean COLLON,
Porte-parole EÉLV 79 et conseiller municipal à Parthenay
06.79.55.09.74
Laurence RÉAU,
Conseillère Municipale à ParthenayDidier COUPEAU
Secrétaire Régional EÉLV
06.37.64.66.99