Archives de : deuxsevres

  1. Municipales à Niort : clarification

    Commentant les turbulences socialistes, notre parti a pris très justement position sur le respect des principes démocratiques et contre les fraudes.

    Dans la situation de concurrence exacerbée que connait le PS, les deux camps prétendent pouvoir s’en prévaloir comme d’un soutien à leur candidature.

    Nous tenons à rappeler qu’Europe Ecologie Les Verts ne soutient ni Rodolphe Challet ni Geneviève Gaillard dans ce processus d’investiture au PS qui ne concerne pas les écologistes.

    Nous présentons une liste écologiste et citoyenne aux prochaines élections municipales et nous appelons évidemment les Niortais à voter pour cette liste.

  2. Eco-festival « ça marche ! » 🗓

    Pour le Collectif Marie-Monique Robin, un monde meilleur n’est possible que si l’on prend en compte en même temps, au cours de l’indispensable transition écologique de la société, les problématiques de l’environnement, du social et de l’économie.

    La nécessaire prise de conscience des problèmes posés est encore insuffisante, mais il est indispensable de proposer aujourd’hui des solutions.

    Chacun-e rêve de vivre dans un monde plus juste et plus solidaire. Ce festival de l’écologie a la ferme volonté d’en apporter une illustration grandeur nature.

    Cette année, un volet éducatif est particulièrement développé. Des toilettes sèches sont mises en place dans deux écoles. Des films seront projetés dans 36 classes maternelles et élémentaires. 20 classes du CE1 au CM2 seront reçues sous la yourte par l’Ecole de la laine. Toutes ces animations sont proposées avec des pistes de prolongement pédagogique pour les enseignant-e-s.

    « Le festival des films des possibles » battra son plein les samedi et dimanche après-midi à partir de 13H30 précises, avec une vingtaine de films projetés dans trois salles en simultané. Comme lors des éditions précédentes, des séances jeune public sont programmées. Des solutions, rien que des solutions, avec des projections suivies d’un débat.

    Le Pôle « bien-être » offrira tout le week-end au public de multiples techniques pour vivre mieux, tant sur le plan physique que mental, dans deux structures originales : une yourte et un dôme nomade.

    Du jeudi au dimanche, l’éco-festival accueillera un stage d’auto-construction d’une éolienne, qui sera montée sur un mât et présentée au public le dimanche.

     La soirée du samedi verra la projection du film « Pierre Rabhi – Au nom de la terre », suivie d’un débat avec la réalisatrice Marie-Dominique Dhelsing. On y démontrera que l’agro-écologie est une alternative nécessaire à l’agriculture industrielle et intensive.

     Le dimanche, à partir de 9H, un Forum accueillera des associations et entreprises qui proposent des solutions concrètes dans les domaines du logement, de l’énergie, de la protection de l’environnement, du social, de la santé, de l’économie, de la finance…

     Ajoutez un marché bio le dimanche, un restaurant tout bon tout bio le samedi soir et le dimanche midi, des animations, une librairie… et vous comprendrez que la raison d’être de ce festival est de montrer au grand public que des solutions existent, que « l’écologie ça marche ! ».

    Voir tout le programme

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  3. Municipales : Quelle démocratie à Niort ?

    Nous ne souhaitons évidemment pas prendre parti dans le choix de leur candidat par les militants du PS.

    Mais, au plan des principes de la démocratie, nous regrettons d’apprendre que la direction nationale du PS envisage de ne plus appliquer en interne cette règle essentielle qu’est le vote, marquant ainsi une défiance envers ses propres militants. Cela est même inquiétant si cette décision s’appuie, manifestement, sur le constat de fraudes au sein de leur parti. Ces pratiques sont d’un autre temps et ne sont pas compatibles avec ce que les Niortais attendent d’un parti qui entend diriger une ville comme Niort.

     

    Par ailleurs, il est choquant que Madame Gaillard indique que « le résultat du premier tour ne sera pas le baromètre » de son équipe. Ne pas tenir compte de l’opinion des électeurs dans le choix des grandes orientations municipales et des personnes qui les incarnent n’est pas digne d’une démocratie normale, moderne et apaisée.

     

    A l’inverse, les élus EELV qui sont de plus en plus aux responsabilités dans des communes, s’attachent à respecter les principes de représentation proportionnelle et de pluralisme.

     

    Le Parti Socialiste ne propose aux électeurs qu’une démocratie binaire, dans laquelle il faut tout prendre en bloc ou tout rejeter en bloc, là où les citoyens attendent aujourd’hui une démocratie de l’écoute, du respect de chacun et de la nuance !

     

    EELV entend bien dans la campagne qui s’annonce, que soient respectés les principes fondamentaux de la démocratie.

     

    Pour EELV 79
    Jean COLLON
    Porte-parole EELV 79

  4. Réunion publique : Quels transports pour Niort demain ?

    http://elus-niort.eelv.fr/?p=2691

  5. Historique des droits des personnes en fin de vie

    Quelques dates …

     

     

    Loi du 9 juin 1999 :
    Droit aux soins palliatifs et à un accompagnement.
    Droit pour le malade de refuser un traitement.

    Loi Kouchner du 4 mars 2002 :
    Droit du malade à refuser un traitement même lorsque ce refus peut abréger la vie, mais le médecin doit tout mettre en œuvre pour convaincre la personne d’accepter les soins.
    Consolidation du droit aux soins palliatifs « La douleur doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée ».

    Décembre 2002 :
    Vincent Humbert, jeune homme devenu tétraplégique suite à un accident de voiture, souhaite en finir avec la vie et demande à Jacques Chirac Président de la République  qu’on l’aide à mourir. Jacques Chirac lui répond « Je ne peux vous donner ce que vous me demandez ». En septembre 2003, Marie Humbert, la mère de Vincent,  assistée d’un médecin provoque la mort de son fils.

    Ce geste  relance dans l’opinion le débat sur l’euthanasie  qui va aboutir en avril 2005.

    loi Léonetti en avril 2005 : Loi  relative aux droits des malades en fin de vie.
    Cette loi a permis une avancée importante dans l’accompagnement des personnes en fin de vie en condamnant l’acharnement thérapeutique, en instituant l’arrêt du traitement dans le cadre d’une procédure collégiale pluridisciplinaire, en développant les soins palliatifs et en permettant au malade ou à ses personnes de confiance de faire valoir son choix avec les directives anticipées.

    2012 campagne présidentielle :
    L’ADMD association qui milite comme son nom l’indique pour le Droit à Mourir dans la Dignité   interroge tous les candidats à la Présidentielle. François Hollande s’engage dans la proposition 21 de son programme à faire avancer les droits des malades en fin de vie en proposant  une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.

    Après son élection, il charge le professeur Sicard d’un rapport sur cette question.   En résumé, le rapport Sicard remis en décembre 2012, estime que la loi Léonetti est satisfaisante mais qu’elle n’est pas suffisamment connue et appliquée donc qu’il n’y a pas besoin d’une nouvelle loi.

    Avril 2013, les députés rejettent une proposition de loi de Jean Léonetti  visant à compléter sa propre loi de 2005 sur la fin de vie dans laquelle il propose «  un droit à la sédation » pour les malades  en phase terminale dont les souffrances physiques et morales ne sont plus soulagées par les traitements.

    Juin 2013  Véronique Massonneau, députée EELV de la Vienne,  dépose une proposition de loi sur le droit à mourir dans la dignité.

    Juillet 2013, Le Conseil Consultatif National d’Ethique remet son avis sur la question de la fin de vie : une majorité des membres du CNCE se déclare opposée à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté rejoignant les conclusions du rapport Sicard.

     

    François Hollande annonce la tenue d’un débat public national dont doit sortir avant la fin de l’année 2013 un projet de loi.

  6. Réunion publique « Choisir sa fin de vie: bientôt des droits ? »

    « Choisir sa fin de vie : bientôt des droits ?  » 

    Jean-Yves Bitaud,  délégué départemental de l’ADMD, Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité, a présenté le combat que mène l’ADMD depuis maintenant une trentaine d’années  pour que chaque Française et chaque Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie.

    JeanYvesBitaud

    Véronique Massonneau, députée EELV de la Vienne, a  exposé les principales avancées de sa  proposition de loi qui vise à légaliser l’aide active à mourir et le suicide assisté comme cela existe en Suisse et au Bénélux, en expliquant clairement les avancées par rapport à la loi de 2005 dite loi Léonetti.

    VeroniqueMassonneau

    Nos  deux intervenants, Jean-Yves Bitaud et Véronique Massonneau, ont répondu  avec clarté et  conviction aux questions de leurs auditeurs.

    En attendant une nouvelle  loi, voici les droits que nous donne la loi Léonetti de 2005 :

    • Pas d’obstination déraisonnable et ni prolongation artificielle de la vie du patient.
    •  Le médecin peut prendre le risque d’abréger la vie en administrant la dose de sédatifs et antalgiques qu’il juge nécessaire à son état.
    • Cette décision ne peut être prise qu’après consultation des directives  anticipées du patient, ou de la personne de confiance ou de la famille.
    •  Mise en œuvre de la procédure collégiale.
    •  La volonté du patient de militer ou cesser un traitement doit être respectées.
    • Il est interdit de donner délibérément la mort à autrui.

    salle

    Les directives anticipées permettent, si vous vous trouvez dans l’incapacité d’exprimer votre volonté suite à un accident ou une affection incurable, de faire connaître votre choix. Vous évitez ainsi à  votre entourage d’être confronté à des décisions difficiles.

    L’adhésion à l’ADMD permet de bénéficier, entre autres choses, d’une aide juridique si l’équipe médicale ne respecte pas la loi Léonetti.

    Coordonnées ADMD :  www.admd.net

    Représentant départemental de l’ADMD : Jean-Yves Bitaud

    VircginieLeonard_carteADMD                carteADMD

    Prendre connaissance de la proposition de loi de Véronique Massonneau

    Lire l’historique des droits des personnes en fin de vie

     

  7. Ras la coquille !

    http://elus-niort.eelv.fr/?p=2671

  8. Projet de parc photovoltaïque au sol

    Niort, le 26 juillet 2013

     

    Objet : Déposition d’Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres à l’enquête publique sur le projet de parc photovoltaïque au sol de Breuil-sous-Argenton, lieux dits « La Folie » et « Les Loges » et ”Le bois Chauvy” pour la SARL « SOLAIREPARCA 166 » et “SOLARPARCA 173”

     

    Monsieur le Commissaire Enquêteur,
    Nous vous prions de prendre en compte les remarques suivantes concernant le projet de deux parcs photovoltaïques gérés par 2 entités SARL qui ne sont en fait qu’un projet unique porté par le même promoteur, sur la même commune du Breuil-sous- Argenton, avec un même client distributeur de l’électricité produite.

    Dans le cadre de la transition énergétique, nous sommes éminemment favorables au développement de l’énergie photovoltaïque. Cependant, nous regrettons quede n ombreux projets, comme celui qui fait l’objet de cette enquête publique, utilisent des terres agricoles alors que les panneaux photovoltaïques pourraient fort bien être installés sur des bâtiments existants, sur des friches industrielles non reconvertibles à l’urbanisation ou à l’agriculture voire par exemple sur des terrils ou fonds de carrières ou encore des centres d’enfouissements de déchets en fin d’exploitation.

    Nous sommes aussi tout à fait favorables à ce que SEOLIS, émanation du Syndicat Intercommunal d’Electricité des Deux-Sèvres puisse produire ou se fournir en électricité d’origine renouvelable.

    Mais le développement des énergies renouvelables ne doit pas se faire au détriment des surfaces agricoles dont l’équivalent en surface d’un département est perdu tous les sept ans en France au profit de l’urbanisme ( habitat et zones d’activités économiques y compris de loisirs…), des infrastructures de transports routiers ou ferroviaires, d’activités de carriers…

    Il nous paraît contradictoire de déclarer « renouvelable » un mode de production d’énergie dont le premier impact est de sacrifier quasi définitivement des territoires agricoles dont la vocation est justement de produire des aliments, c’est-à-dire l’énergie essentielle à la vie humaine.

    Concernant le projet présenté :
    – Comme le fait judicieusement remarquer l’autorité environnementale, il ne nous paraît pas normal d’effacer 2 mares existantes : un point en contradiction avec la volonté de maintenir un bon niveau de biodiversité qui apparaît au travers des mesures de suivi de la faune et de la flore ainsi qu’au travers des mesures compensatoires ( plantation de 1100 m de haies, mais quid de leur entretien et gestion future ?).
    – Pourquoi des passages à micro-mammifères au lieu de passages à mammifères ? Sans prédateurs, n’y a-t-il pas un risque de pullulation des micro-mammifères ?
    Comment prétendre parler de biodiversité dans un contexte de protection sélective ?
    – L’entretien des pelouses est prévu par la tonte naturelle par des moutons : nous sommes très sceptiques sur la pertinence de ce moyen face aux risques de dégâts sur les installations. En effet, par mesure de stabilité, de moindre prise au vent, d’économie de matériau de mise en œuvre, la hauteur au sol minimale de 1 mètre est très insuffisante pour garantir la sécurité des panneaux. Que se passerait-il en cas d’affolement du troupeau par une cause quelconque accidentelle ou malveillante ?

    Chacun en notre département rural connaît les capacités d’affolement des moutons, comme de leur capacité à ne pas tenir compte d’un obstacle de 1 mètre fût-il de haute technologie… Cet aspect n’est nullement pris en compte.
    – Nous nous interrogeons aussi sur la durée de cinq ans du contrat avec le paysan dont les moutons pourraient paître dans le parc photovoltaïque. Qu’adviendra-t-il après les cinq ans de contrat avec l’éleveur ? La contractualisation pourra-t-elle être reconduite, reportée vers un autre éleveur ou bien les moutons seront-ils remplacés par une tondeuse ou tout autre moyen mécanique consommateur d’énergie ?

    Il est indispensable que le mode de gestion des pelouses du parc soit clairement défini pour l’entière durée de vie du projet. Ce point nécessite des précisions sur le plan technique et des engagements dans la durée non formulés par le porteur du projet.
    – Certes, une modeste surface de parking (d’ailleurs intéressante au plan environnemental au vu du dossier) est concernée et serait utilisable aux fins du projet, mais ce projet de 31 ha reste en complète contradiction avec les conclusions du Grenelle de l’Environnement et de tout Agenda 21 qui se mettrait en oeuvre dans la communauté de communes concernée, au vu des surfaces agricoles impliquées.

    Dans le ferme espoir que vous tiendrez compte de nos remarques dans l’avis que vous formulerez à la suite de cette enquête publique, nous vous demandons de soumettre un avis défavorable à ce projet.
    Veuillez recevoir, Monsieur le Commissaire enquêteur, l’expression de nos sentiments respectueux.

    Pour Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres,
    Virginie LÉONARD, Secrétaire du groupe local EELV 79
    eelv79@orange.fr
    06 43 04 54 45
    Jean COLLON, Porte-parole
    jean.collon@orange.fr
    06 79 55 09 74

  9. Rhodia – Epandage de boues toxiques

    Niort, le 18 juillet 2013

    Objet : Enquête publique relative au projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de la SAS Rhodia Opérations

     

    Monsieur le Commissaire Enquêteur,

    Nous vous demandons de ne pas donner un avis favorable à ce projet pour les raisons que nous exposons ci-dessous. Nous attendons aussi de votre part des réponses aux questions formulées dans notre déposition.

    1 Les boues issues de la station d’épuration exploitée par Rhodia, qui traite des effluents industriels, contiennent des métaux lourds (plomb, nickel, cadmium). L’autorité environnementale évoque des boues « relativement chargées en métaux ». Nous nous étonnons qu’aucune mesure précise de ces taux ne soit annexée au dossier. Épandre des boues industrielles sur des terres agricoles ne relève pas d’une « activité agricole banale », contrairement à ce que nous pouvons lire dans le résumé non-technique. Les productions agricoles ne risquent-elles pas  d’être polluées par des traces de métaux lourds ?

    2 L’épandage de ces boues d’origine industrielle sur des zones comprenant des périmètres de protection de captage d’eau potable et à proximité d’une rivière, la Somptueuse, nous apparaît comme allant à l’encontre de la Directive Cadre sur
    l’Eau (DCE) et de ses préconisations pour assurer le retour à un bon état écologique des cours d’eau et des nappes.

    3 Pour protéger ces rivières et nappes d’une pollution aux nitrates, des mesures seront-elles réalisées sur les produits épandus pour s’assurer que les doses d’azote par hectare, notamment en cas d’autres apports d’engrais effectués par les
    agriculteurs, ne dépassent pas les quantités maxima réglementaires ?

    4 Nous nous étonnons aussi que ce projet prévoie des dérogations à la législation environnementale pour les parcelles dépassant les valeurs seuil pour le plomb et le nickel alors même que cela peut entraîner un risque d’atteinte à la qualité de l’eau et à la santé.

    5 De même, il nous semble incohérent qu’un épandage sans date limite soit permis sur les quelques parcelles situées en ZNIEFF alors qu’il aurait été aisé de leur appliquer les mesures prévues pour les zones d’épandage situées dans les sites
    Natura 2000.
    En conclusion, nous vous demandons, Monsieur le Commissaire Enquêteur, d’émettre un avis défavorable à ce projet.

    Pour Europe Écologie Les Verts Deux-Sèvres,
    Virginie Léonard
    Secrétaire du groupe local EELV79
    eelv79@orange.fr

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