Véronique Massonneau demande l’interdiction immédiate des OGM

L’étude menée à Caen par les équipes du Professeur Séralini, rendue publique aujourd’hui, démontre qu’en matière d’OGM ce n’est pas le principe de précaution qu’il faut appliquer mais qu’il faut prendre des mesures immédiates de santé publique. L’impact sur la santé humaine du pesticide RoundUp est également mise en évidence.
Comme José Bové et les parlementaires européens « je demande solennellement au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qu’il intervienne auprès du Commissaire européen chargé de la protection des consommateurs, pour qu’il suspende les autorisations de mise en culture accordées à la variété de maïs MON 810 de Monsanto et
à la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que les autorisations d’importer du maïs et soja transgénique. »
En parallèle, l’autorisation de mise sur le marché du RoundUp doit également être remise en cause au plus vite. Le temps n’est plus à la polémique mais à la protection de la santé des habitants contre la dictature des firmes mondialisées de l’agroalimentaire qui nous empoisonnent avec des OGM et des produits toxiques en paralysant toute recherche contradictoire. Je salue le courage des chercheurs caennais qui ont travaillé dans le plus grand secret et avec la plus grande rigueur scientifique pour mener à bien leur étude.

VÉRONIQUE MASSONNEAU,
députée écologiste de la Vienne

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