En tant qu’écologiste, je me réjouis de l’évolution du dispositif des commissions de quartier à Dijon. Il permettra, de renforcer la participation des habitants à la vie publique locale, et je l’éspère d’oeuvrer à un climat de confiance entre tous les dijonnais.

Rappelons que ce ne sont pas seulement les électeurs qui peuvent participer à ces commissions de quartier, les jeunes à partir de 16 ans peuvent également s’inscrire pour le tirage au sort et ils auront des places en priorité dans les commissions de quartier.

Les résidents étrangers, s’ils ne peuvent pas encore voter pour les élections françaises à l’heure actuelle, peuvent participer aux commissions de quartier. Ils sont les bienvenus dans ces commissions car nous sommes conscients de la richesse émanent de la diversité sociale et culturelle.

De même, le fait de connaître une période de chômage ne doit pas nous priver de liens sociaux. Au contraire, j’invite les demandeurs d’emploi dijonnais, à venir exercer leur intelligence dans la vie des quartiers : leurs remarques, leurs choix de projets pour les budgets participatifs sont attendus. Et je leur dis de ne surtout pas perdre confiance en leurs qualités, leurs compétences.

Les budgets participatifs permettent d’accéder à un monde-projet comme pourrait le dire le pédagogue Philippe Meirieu, il ne s’agit pas de cocher un achat dans un catalogue mais de s’inscrire dans une véritable dynamique de projet.

La démocratie participative est un levier de la transition durable. Les dijonnais expriment à travers certains choix de projets comme des jardins partagés, des panneaux d’information sur la biodiversité, leur besoin d’une meilleure qualité de vie et d’un retour de la Nature en ville.