Qualité de l’air : de nouvelles alertes
De façon récurrente, les alertes à la mauvaise qualité de l’air ont été annoncées par Atmosf’air Bourgogne ces dernières semaines. Celle-ci est due à la présence accrue de particules fines. L’accumulation des particules fines aboutit, le 28 février, au dépassement du seuil dit « d’information et de recommandation ». C’est l’ensemble de la Bourgogne, nord excepté, qui est concerné. Si nous devons nous féliciter de l’efficacité de « thermomètre » comme Atmosf’air, nous devons aussi agir pour faire baisser de façon drastique la concentration dans l’air des particules fines ne cessant d’augmenter.
En effet les particules fines, essentiellement émises par les moteurs diesel, ont un impact négatif avéré sur la santé, notamment sur les fonctions respiratoires des personnes (44 000 décès/an leur sont imputés). La fiscalité avantageuse du diesel, qui vient d’être dénoncée par la Cour des Comptes, doit être revue de façon progressive et ferme (elle fait perdre 6 à 7 milliard d’€ à l’Etat par an !). La spécificité de l’industrie automobile française privilégiant le moteur diesel a fait long feu : celle-ci doit, avec incitation des pouvoirs publics, opérer une conversion technologique pour des moteurs les moins polluants possible.
C’est également avec le développement des mobilités alternatives à la voiture individuelle et au tout camion que nous pourrons retrouver une meilleure qualité de l’air, enjeu important de santé publique. Ainsi les transports en commun (tram, bus, TER…), le co-voiturage et l’auto-partage, le vélo… doivent devenir les priorités d’actions pour faciliter les déplacements quotidiens et améliorer l’environnement.