Aux Etats-Unis comme en Europe, de plus en plus de citoyens manifestent le rejet du projet d’accord TAFTA. Des pays européens, dont la France, émettent de plus en plus de doutes quant au contenu de l’accord. Dès l’ouverture des négociations en 2013, les Verts européens avaient manifesté leurs craintes sur le devenir des démocraties en cas d’application du TAFTA.

TAFTA, c’est le renoncement en matière de protection de l’environnement, de l’alimentation de qualité, de santé, des libertés numériques et de services publics. TAFTA, c’est la levée de l’embargo sur le boeuf aux hormones, le poulet chloré, les OGM et les gaz de schistes avec une remise en cause des agricultures paysannes en Europe comme aux Etats-Unis.

TAFTA, c’est le renoncement aux services publics de la santé, de l’éducation, de la culture, de l’eau avec la remise en cause de l’autonomie et de la libre organisation des services publics locaux et étatiques.

TAFTA, c’est le déni de la transparence démocratique. Lancées en 2013, les négociations sont restées opaques: les citoyens américains et européens n’ont pas accès aux documents clés et 93% des réunions préparatoires ont eu lieu uniquement avec des représentants de l’industrie.

TAFTA, c’est le marchandage entre la démocratie et les intérêts des multinationales au coeur mêmes des Régions et des collectivités locales.

TAFTA, c’est empêcher la capacité des citoyens de décider et de continuer à construire l’Europe.

TAFTA, c’est empêcher la transition écologique dans les Régions et en Europe.

A l’initiative des élus EELV, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Départemental de Côte d’Or et des collectivités de Côte d’Or ont adopté des voeux demandant la transparence des négociations et/ou se déclarant « Territoire hors Tafta ».

Entre le Tafta et le Climat, il faut choisir. La mobilisation citoyenne européenne du 10 octobre doit permettre de stopper TAFTA pour sauver le Climat.