Nous souscrivons aux avis proposés par Anne Dillenseger.

Globalement, le solde positif de 9 classes pour une hausse totale prévue de 142 élèves tend à montrer un effort dans le taux d’encadrement.

Nous constatons aussi que les moyens spécifiques se pérennisent avec le dispositif « plus de maîtres que de classes », l’ouverture d’une nouvelle CLIS ainsi que d’une nouvelle CLIN. Ce sont des réponses concrètes à des besoins relayés par les familles, les enseignants et les acteurs de l’éducation à tous les niveaux.

Les mesures de carte scolaire proposées à l’échelle de Dijon permettent de revenir petit à petit sur 10 ans de désengagement du service public de l’Education. Dans le débat en cours sur le désendettement de l’Etat, on oublie parfois de redéfinir les besoins fondamentaux de la société et des moyens à leur attribuer. L’Education est un de ces besoins fondamentaux. Toujours réaffirmer cela, notamment dans cette période de doute, de crispation et de violences émergentes.

La question du coût s’analyse en regard du service rendu aux familles et des impôts qu’elles versent. La capacité de l’école républicaine à offrir un service de qualité pour tous implique une socialisation des coûts. A l’heure où le pouvoir d’achat des familles se resserre, c’est un vrai choix de société.

Catherine Hervieu