ECOCITE DES MARAÎCHERS: vers un urbanisme innovant qui s’appuie sur le potentiel existant et une plus forte implication citoyenne

La création d’éco-quartiers pour aménager durablement la ville et répondre au besoin en logements est une démarche satisfaisante au regard des défis écologiques et énergétiques auxquels nous sommes confrontés.

Concernant le projet écocité des maraîchers, le groupe EELV&A souhaite faire des propositions nouvelles et quelque peu tardives sur ce dossier. Partir de l’existant est un critère d’urbanisme durable. Ainsi, nous voudrions faire évoluer le projet jardins partagés de l’écocité des maraîchers en valorisant davantage son potentiel agronomique que celui proposé dans le projet actuel.

Pourquoi cette demande ?

Des dijonnais ( des familles, des chômeurs, des étudiants, des retraités) aspirent actuellement à cultiver un jardin et pourvoir ainsi en partie à leur alimentation. Et il se trouve que la qualité de la terre en terme de culture maraîchère sur cet éco-quartier est un véritable atout.

Et nous le savons bien ici dans ce conseil municipal pour l’avoir déjà fait avec succès, que c’est en étant à l’écoute des besoins et des propositions des dijonnais, que tous ensemble nous bâtissons et bâtirons une ville durable.

C’est pourquoi, nous demandons à pouvoir reconsidérer, l’espace laissé aux jardins partagés dans ce projet sans toutefois bouleverser le dossier dans son ensemble.

Cette possibilité doit être considérée comme un atout pour Dijon dans sa capacité à innover en matière d’urbanisme. Il ne s’agit non seulement de construire la ville de demain, mais de penser la ville de demain solidaire, respectueuse de l’environnement et au service d’un projet partagé.

Pierre Pribetich, lors de la présentation du bilan triennal de l’ECOPLU, a constaté une faible implication des habitants dans les projets urbains, et que de fait, nous allons devoir redoubler d’imagination.

Avec des associations , la commission de quartier, des habitants co-élaborer un nouveau projet de jardins peut être un moyen d’expérimenter une nouvelle approche de nos futurs projets d’urbanisme.

La démarche participative permet dans d’autres villes, comme Toulouse ou Strasbourg, d’inscrire véritablement le projet dans la continuité du territoire et de proposer un juste équilibre entre logement, déplacement, environnement, utilité sociale, activité économique et créations d’emploi.

Intervention de Stéphanie MODDE lors du Conseil Municipal du 30 septembre 2013

Voir l’intervention de Stéphanie Modde et la réponse de François Rebsamen

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