Âgé de bientôt 41 ans, professeur d’histoire et lettres dans un lycée professionnel de Saint-André-lez-Lille, adhérent à EELV depuis six ans, Jérémie Crépel siège sous le beffroi de Lille en tant que conseiller municipal depuis 2014. Il prend la succession de Vincent Dhelin à la tête d’un secrétariat régional qu’il juge « apaisé », et donc loin de certains psychodrames nationaux qui n’auraient selon lui trouvé que peu d’échos par chez nous. Qui est-il ? « On me présente comme un écologiste radical, mais qui sait travailler avec tout le monde », sourit l’ancien syndicaliste CGT, ardent défenseur de l’autonomie d’EELV aux différentes élections, et seul candidat samedi.

Vote sur des motions

À ce propos, les militants écologistes devaient également se prononcer sur les différentes motions qui seront évoquées lors du congrès national.

Dans le Nord-Pas-de-Calais, le texte défendant le maintien des accords contractuels avec le parti socialiste ne recueille que 8 % (16 % au niveau national). « Les résultats sont clairs », résume Jérémie Crépel, pas inquiet de voir que les voix des militants se sont principalement réparties entre la motion de Cécile Duflot, défendue dans la région par Marine Tondelier (texte arrivé en tête, comme au niveau national) et la motion notamment soutenue par Sandrine Rousseau. Cette dernière a d’ailleurs bénéficié d’un bonus dans le Nord-Pas-de-Calais qu’elle a tant arpenté en tant que tête de liste aux dernières régionales : 40 % ici contre 24 % au niveau national.

Motions différentes, mais sans divergences fratricides, assure le secrétaire régional. « Toutes les motions qui veulent l’autonomie de l’écologie politique ont recueilli 85 % des voix. Nous souhaitons donc des candidatures EELV au premier tour des futures législatives… et à la présidentielle. » Le congrès national devra confirmer la stratégie.