Les associations anti-éoliennes dérivent
Le « collectif 40 associations» appelle à une manifestation le vendredi 27 janvier prochain à Toulouse. Se prévalant de réunir des associations oeuvrant pour la défense de l’environnement, ce collectif lutte contre le développement de la filière éolienne en Midi-Pyrénées. Si un certain nombre de leurs inquiétudes sont compréhensibles, le
groupe EELV déplore les nombreux amalgames qui ponctuent leurs argumentaires de « lutte ».
Décryptage…
Ils disent :
Le Schéma Régional Climat Air Energie, SRCAE, est un document de planification qui permettra la construction de 800 éoliennes en Midi-Pyrénées. De plus, ce schéma a été imposé de façon unilatérale par la Préfecture de Région ainsi que par le Conseil Régional.
Nous leur répondons :
Il est fondamentalement inexact de considérer que le SRCAE fixe des objectifs de cet ordre au développement de l’éolien.
Le schéma fixe de grands objectifs de développement des énergies renouvelables à l’échéance 2020. Ces objectifs ont été conçu sur la base d’un diagnostic co-élaboré (5 collèges dont celui des associations de défense de l’environnement).
Une fois les enjeux posés, des ateliers thématiques ont permis aux représentants des 5 collèges de travailler à la définition d’objectifs réalistes.
Sur le volet éolien, les territoires disposant d’un gisement (le vent) favorable à l’implantation d’éoliennes ont été cartographiés. Si ces zones favorables ont été recensées sur l’ensemble du territoire, il reste bien évidemment aux communes le soin de décider de développer cette énergie ou de ne pas le faire. Difficile dans ce contexte de décider à
la place des autorités locales de l’implantations d’éoliennes sur leurs territoires.
Si on a pu reprocher à ces dernières d’avoir trop souvent été appâté par la Taxe Professionnelle, avec la réforme de la fiscalité locale, cette inquiétude n’est plus de mise.
Nous sommes donc loin d’un schéma aux orientations fantaisistes élaboré en catimini.
Ils disent :
« L’éolien industriel n’a aucun intérêt pour notre bouquet énergétique, il coûte trop cher pour le budget des ménages et de l’Etat. »
Nous leur répondons :
La question du coût de l’énergie est une question suffisamment épineuse pour ne pas s’y engager de façon péremptoire. En effet nous n’irons pas demander aux japonais quel est le coût du nucléaire, la réponse risquerait d’être édifiante.
Quid du coût de démantèlement des centrales, du surcoût en croissance exponentielle des EPR, du coût environnemental des énergies fossiles (le charbon est avec le fioul lourd l’énergie fossile la moins chère au KWh et aussi celle dont les impacts sur l’environnement sont les plus lourds) ?
EELV plaide pour un développement local durable
Le groupe Europe Ecologie à la Région plaide pour une réelle transition énergétique du territoire et à ce titre, pour le développement de l’éolien. Pas à n’importe quel prix cependant.
Il nous semble indispensable que les habitants participent à la définition des grands projets d’aménagements de leurs territoires, pour répondre notamment aux défis de l’acceptabilité sociale. Une plus grande implication des populations locales dans les lieux de prise de décision non pas simplement pour canaliser les critiques, voire les neutraliser, mais pour permettre d’enrichir la conception de projets et les exercices de planifications territoriales. Les démarches sur l’éolien participatif ( les populations locales ont la possibilité de participer au financement d’un parc éolien sur leur territoire) sur lesquelles travaille notamment le PNR des Grands Causses sont des pistes qui tirent les enseignements des conflits qu’ont suscités des projets éoliens contestés, pour engager des démarches expérimentales et innovantes.
Nous invitons enfin les militants comme toute association qui s’intéresse à la question de l’éolien à défendre le petit éolien dont la place actuelle est largement négligeable et qu’il est indispensable de défendre pour qu’à terme, il soit accessible aux particuliers.
Véronique Vinet et Françoise Dedieu-Casties
Merci de cette intervention à la fois réaliste et mesurée. Las, les associations suscitées se sont enfermées dans un dogmatisme et des positions idéologiques telles que le débat serein est devenu quasi-impossible. Le poids énorme du nucléaire pèse également lourd dans l’inconscient franco-français. Enfin, mon petit doigt me dit que certains en embuscade profitent de cette effervescence pseudo-environnementale pour avancer leurs pions politiques qui n’ont strictement rien à voir avec une certaine défense des paysages.
G.Bastide, vice-président du Parc régional du Haut-Languedoc
Bonjour,
Bien que nous soyons de l’Auvergne, voici notre ressenti et quelques précisions sur ce SRCAE :
La loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 (loi POPE) fixe les objectifs de développement des éoliennes, comme des autres types d’énergies. Tout les SRCAE partent de ce SEUL principe pour « débattre » des endroits ou doivent être implantées ces « solutions ». Le postulat de base est donc biaisé dès le départ. Et les fouets de Paris sont là pour le leur rappeler. Etrangement l’éolien industriel arrive en tête des priorités … « parcequ’il en faut ». C’est tout.
Nous en savons quelque chose puisque que nous avons également été « bernés » par les invitations au SRCAE Auvergne, qui s’est révélé une énième farce de consultation et de débat (1 asso de riverains contre le restant de syndicats éoliens, bureaux d’étude éoliens, promoteurs éoliens, etc … ).
Nous ne sommes donc pas dans le catimini mais bien dans la farce assumée.
Passons au volet technique, fiscal et économique des éoliennes. Voici quelques éléments qui aideront les lecteurs à se faire leur idée :
Technique : » (…) La découverte que pour un tiers du temps la production éolienne est inférieure à 10%, et significativement inférieure à10% la majorité du temps restant, est un des résultats inattendus de cette analyse. (…) »
Traduction de Analyse de la production éolienne britannique de novembre 2008 à décembre 2010, cabinet Stuart Young Consulting, mars 2011.
« A l’aune de l’expérience allemande, en analysant la production quart d’heure par quart d’heure, les éoliennes ne produisent que 50% du temps à 10% de leur puissance. » « Il n’y a pas de développement industriel possible (avec de telle performance). »
Les enjeux de la production éolienne, réponse de Bernard Bigot, administrateur du CEA, au Sénat, 6 décembre 2011.
Fiscal : « (…) Trois ans après, la Cour des Comptes constate que le volet fiscal du Grenelle n’est en rien équilibré. Les recettes n’ont atteint que 1,37 Md€, alors que les dépenses fiscales ont eu un coût de 1,9 Md€ et les autres mesures compensatoires de 1,95 Md€17. Au total, le volet fiscal du Grenelle a donc représenté un coût de 2,5 Md€ pour l’Etat. (…) »
Impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement, Rapport de la Cour des Comptes, publié en janvier 2012.
« (…) à force d’incitation fiscales, le gouvernement est ainsi parvenu à faire des éoliennes, non plus un produit environnemental, mais un pur produit fiscal dans lequel ces promoteurs ont malheureusement peu de choses à faire avec l’environnement (…) »
Rapport sur la fiscalité des éoliennes, Ludovic Grangeon, enseignant chercheur à l’ESDES Lyon, rapport salué par le premier Président de la Cour des Comptes, octobre 2011.
Toutes ces études et informations sont disponibles sur le site de notre collectif d’associations http://www.allier-citoyen.com
Nous ne répondrons pas à l’argument « Fukushima », puisque que nous pensons qu’il est indigne d’utiliser la souffrance d’un peuple pour saborder le débat et faire passer toute opposition sur cette question pour des génocidaires. Avancez plutôt vos arguments économiques …
Nous vous rejoignons cependant sur la participation des citoyens qui est encore risible et procède la pluspart du temps de techniques de communication sociale de bas étage.
Nous vous rejoignons sur le petit éolien, local et hyperlocal, implanté PAR des comités de citoyens, soutenus ensuite par les élus (et non l’inverse).
En conclusion, les SRCAE sont là pour entériner un énième grand gaspillage national, porté par des idéologues et des financiers au détriment des citoyens et des riverains.
L’éolien industriel est une aberration totale. Pour vous en convaincre, lisez les études mentionnées ci dessus !
Enfin, politiquement, les mêmes qui voulaient enterrer les pylônes électriques valident aujourd’hui l’implantation d’éoliennes dans les plus beaux paysages (ventés) de la région … comment voulez vous que nous votions pour une telle cohérence ?
Bien à vous,
Collectif Allier Citoyen
http://www.allier-citoyen.com
Réponse à Véronique Vinet et Françoise Dedieu-Casties
Vous avez écrit : « Il est fondamentalement inexact de considérer que le SRCAE fixe des objectifs de cet ordre au développement de l’éolien » Certes, le SRCAE qui compte 98 pages « n’a pas vocation à fixer des mesures ou des actions». Mais son annexe de plus de 40 pages dite « Schéma régional éolien »(SRE) fixe d’une manière résolument directive « des mesures et des actions ». Pourquoi une telle emphase sur l’éolien industriel ? Pourquoi mettre au premier rang des mesures pour la transition énergétique la question de l’électricité qui ne représente que 20% de nos consommations ? Pourquoi mettre en avant la production alors que le problème prioritaire à régler est celui de réduire nos surconsommations ?
Vous dites « Sur le volet éolien, les territoires disposant d’un gisement (le vent) favorable à l’implantation d’éoliennes ont été cartographiés ». Le vent a bon dos ! Il apparaît trop manifestement que la cartographie des « zones très favorables et favorables » du SRE ne vise qu’à entériner les projets totalement incoordonnés des promoteurs éoliens et des collectivités. Des zones « favorables » sur une carte se trouvent en tout ou partie cartographiées par ailleurs en « zones à très forte contrainte technique et/ou très fort enjeu environnemental, incompatibles avec le développement de l’éolien contrainte forte ». Devons-nous être dupes, nous qui voyons ce qui se passe dans nos communes ?
Vous pensez qu’ « il reste bien évidemment aux communes le soin de décider de développer cette énergie ou de ne pas le faire ». Mais êtes vous allées sur le terrain ? Avez vous vu agir ces promoteurs qui corrompent notre démocratie locale par des procédés inqualifiables (préparer tout un projet avec des élus dans le secret le plus total, faire le tour des propriétaires pour leur arracher des promesses de bail, acheter les associations de chasse ou les clubs sportifs, escamoter les études d’impact, mépriser les plaintes des riverains…) ?.
Vous affirmez : « nous sommes loin d’un schéma aux orientations fantaisistes élaboré en catimini ».
Oui, il y a eu une démarche globale d’analyse des interrelations entre climat, air et énergie, « gouvernance à 5 », compétence des acteurs et auteurs du SRCAE. Mais la démocratie c’est aussi la participation des citoyens. Une « consultation publique » sur un rapport aussi important, limitée dans le temps à moins de 2 mois, en pleine période de fêtes de fin d’année, avec un accès aux dossiers seulement dans les locaux des préfectures et sous préfectures ou sur Internet, cela ressemble à une parodie de démocratie
Vous écrivez : « La question du coût de l’énergie est une question suffisamment épineuse pour ne pas s’y engager de façon péremptoire ». Nous ne faisons ni d’apologie du nucléaire ni de comparaison des coûts (la cour des comptes elle-même n’y parvient pas). Nous posons des questions : Est-il acceptable d’intensifier le développement de l’éolien industriel en Midi-Pyrénées sans avoir procédé à la moindre évaluation de l’impact économique, environnemental et social des installations créées depuis 10 ans ? A-t-on réalisé une analyse comparative de coût/efficacité des autres solutions ? Quelles ressources compte-t-on affecter aux véritables mesures de réduction des consommations énergétiques ? Ne seraient-elles pas plus créatrices d’activité économique locale et de réduction des GES ?
Vous croyez aux « démarches sur l’éolien participatif sur lesquelles travaille notamment le PNR des Grands Causses » L’éolien industriel participatif veut nous faire rêver d’un « capitalisme vertueux ». Nous savons que par sous-traitances ou rachats successifs, ce sont les plus grosses fortes fortunes de France, les AREVA, GDF SUEZ, ALSTOM qui au final sont à la barre, et acquièrent ainsi des droits à polluer, assortis d’avantages fiscaux et tarifaires exorbitants au nom de sacrosaints objectifs européens du « renouvelable ».
Vous invitez enfin « les militants comme toute association qui s’intéresse à la question de l’éolien à défendre le petit éolien » Certains d’entre nous ont tenté la bataille du petit éolien local et ont été littéralement laminés par l’éolien industriel. Voilà la réalité des militants de terrain.
Françoise Dedieu Casties, vous nous avez reçus au nom de Martin Malvy il y a quelques mois. Nous avions cru être entendus !
Nous demandons encore et toujours :
– un moratoire sur l’implantation d’éoliennes industrielles
– une évaluation de l’impact économique, écologique et social des installations déjà existantes
– une réorientation du Schéma régional climat air environnement (SRCAE) sur les mesures en faveur de la réduction des consommations énergétiques ainsi que des modes de production et d’alimentation en énergie véritablement porteurs d’autonomie et de développement local, et respectueux de l’intégrité territoriale et patrimoniale de la région Midi-Pyrénées.
Ne pensent à la politique que ceux qui en font. Un jeu sur fond d’écran
politique n’amuse pas grand monde!
Jean-Marc Serékian a écrit dans la revue l’Altermondialiste n° 24 « l’éolien
est le cheval de Troie dans le camp des écologistes »
Il semble donc que ce soient les écologistes qui soient perçus comme des
guerriers conquérants soucieux de prendre le pouvoir…..;et des conquérants
masqués!
En ce qui concerne le vocabulaire, il faut savoir que les citoyens ne se
sont aperçus le plus souvent de l’existence de projets éoliens à proximité
de chez eux que tardivement, et par hasard. Ils ont l’impression d’être
envahis par les éoliennes, le mot » lutte » n’est pas incongru.c’est un mot
guerrier qui exprime la situation de résistance en réponse à l’agression.
Les associations ne demandent que le respect des engagements pris, depuis
longtemps, pour la protection de l’environnement. Tous les engagements. Ceux
des élus en période électorale, ceux de l’Etat, ceux des élus qui ont signé
des chartes lors de la création des Parcs Naturels, les engagements
Européens de protection des paysages, de la biodiversité..;etc
Les engagements concernant l’énergie ne sont pas supérieurs aux autres.
L’éolien n’a qu’un intérêt marginal compte tenu de son peu d’efficacité, et
de son aspect aléatoire. il doit être traité comme tel;
Nous regrettons que Mme Dedieu-Casties et Mme Vinet ne s’intéressent qu’à
l’aspect financier de la participation des populations locales; nous sommes
davantage sensibles à ce que dit encore Mr Sérekian « les sources
industrielles de mortalité de la faune sauvage se multiplient »
Et nous voyons les souffrances des populations qui vivent à proximité des
Parcs éoliens
ce qui se passe en ce moment, autour des éoliennes industrielles, n’est ni
démocratique, ni écologique
On pourrait en dire davantage, sur les autres aspects évoqués sur d’autres
supports qu’un mail, à la sauvette
Anne-Marie Citton
Présidente de l’A PET du pays belmontais.
Les objectifs éoliens pour la régions ont déjà été implicitement fixés par la circulaire Borloo 2010 aux préfets de région : ils sont de 22 à 26 machines par an soit 220 à 260 pour Midi Pyrénées. Excusez du peu !
Quand nous parlons de l’éolien , vous répondez nucléaire. Pourquoi éludez-vous la question de cette façon ?
Pourriez-vous nous donner le nombre d’emplois pérennes créés par l’éolien dans la région ?
Pensez-vous que l’éolien participatif empêchera la souffrance de riverains exposés aux nuisances des éoliennes ?
Trouvez-vous normal que le processus « démocratique » ait évacué nos associations de cette réflexion sous prétexte que nous sommes « contre » ?
Nous sommes malgré tout d’accord sur un point : le petit éolien.
Il est navrant de voir qu’une technologie vouée à un usage local et particulier a été détournée au profit de l’éolien industriel grâce à un effet d’aubaine avec la complicité des pouvoirs publics.
L’état a malheureusement diminué les avantages donnés aux particuliers en matière d’économies d’énergie préférant favoriser les industriels.
le bilan électrique 2011 montre une baisse de 16% de la production « renouvelable », ce que personne ne commente… Il a suffit que la production hydroélectrique baisse pour que l’atteinte des objectifs du Grenelle soit reportée aux calendes grecques. Nous avons pourtant là une source d’énergie renouvelable non délocalisable, la plus utile au réseau, et dont nous maîtrisons la technologie.
Pourquoi, avec le renouvellement des concessions, livrer ce potentiel à la concurrence, sous prétexte de directives européennes ? Pourquoi ne pas avoir favorisé le prix de rachat de cette production et encourager les investissements ?
N’oubliez pas que la France exporte 5 fois plus d’électricité que l’éolien n’en produit ! Achetée par MWh 82 euros aux promoteurs éolien, elle est exportée aux voisins( ceux là même qui nous fournissent les éoliennes) entre 35 et 60 euros…
Mille excuses, mon commentaire , dont une partie est destinée à Me Bastide est bien dans le blog:
j’en profite pour m’étonner que ce monsieur avance la question du nucléaire, qui est en l’occurrence hors sujet.
Et la mention du japon aussi, dans le texte de Mmes Dedieu-Casties et Vinet.
Comment peut-on traiter de sujets aussi énormes, tous ensemble….avec le tsunami en prime!
Je vois que Mr Bastide est vice-président du Parc régional du haut Languedoc…. je vois qu’il n’a pas mis naturel, et il a bien fait, car ce qui se passe à Barre, Murat, l’Espinouse etc, est en dessous de tout ce qu’on peut imaginer!
Faire vivre des gens dans cet écrin métallique est la chose la plus repoussante qui soit! Et celà, dans ce qui s’appelait un parc naturel!
La gestion des PNR devrait être confiée à des gens qui ont fait leurs preuves d’une capacité de sensibilité et de culture!. c’est le point faible de Midi-Pyrénées. les gestionnaires des Parcs. Et c’est le grand danger dans cette région! Anne-Marie Citton
Je cautionne aussi cette intervention qui récapitule les pourquois je me suis engagé dans la défense de cette forme d’énergie depuis déjà plus de 6 ans.
C’est dommage qu’il n’est pas plus de pédagogie de nos pouvoirs publics pour expliquer les enjeux de chaque source d’énergie.
Madame Véronique Vinet, et Madame Françoise Dedieu-Casties. Vous savez que
les éoliennes ont été voulues par l’Etat pour faire baisser le rechauffement
climatique, les taux de CO2, l’effet de serre. Les 3275 éoliennes installées
ont-t-elles été accouplées à des centrales polluantes au charbon, au gaz,
au fioul? Ont-elles produit à la place de centrales thermiques?
Pourquoi 12 ans après la loi de 2000-108, 8 nouvelles centrales au gaz ont-
elles été construites? Pourquoi 8 autres sont-elles en projet?
Pourquoi accorder des revenus aux communes qui implantent des éoliennes?
Pourquoi subventionner les propriétaires d’éoliennes?
Bonjour,
Je ne suis pas intéressée pour avancer un « pion politique », car j’en ai pas(comme vous). Par contre la souffrance des riverains que certains de ces projets causent ça m’intéresse; ces projets mal-mèné par les élus (pseudo-écologistes) attirés par l’argent qui n’a pas de limite pour faire passer ces projets éoliennes industrielles d’une imposture écologique (l’Allemagne avec ses 20,000 éoliens sont le plus gros polluer de gaze carbonique de l’Europe, et pour enfoncer le clou Merkel vient d’autoriser la construction de 20 thermales à charbon car le parc éolien est totalement inefficace.) Et bien sûr le nucléaire ne passe pas en Allemagne (mais pour en acheter de la France – ça passe !!).
Je suppose que vous n’aurez pas le courage d’afficher cette réponse, (comme d’autres que vous avez reçu) Voilà la démocratie verte en marche – BRAVO!!!
Rosamund Héraud, une citoyenne de Midi Pyrénée