Le Gers vu de Paris… grâce aux poulets standard !
On ne vous fera pas l’injure de vous demander si vous connaissez Denis Cheyssous et son émission « CO2 mon amour » sur France Inter…
Vous avez été nombreux à suivre sa conférence aux Cordeliers à Auch ,le 14 avril 2010, sur le thème : Climat, aménagement du territoire – à l’initiative de la MAIF.
Figurez-vous que le bruit des poulets du Gers a raisonné jusqu’à ses oreilles et à France Inter !
Voici en toutes lettres ce qu’il a dit sur le sujet – ses « humeurs » ont toujours un ton très ironique et sarcastique – mais il sait toucher un très grand nombre d’oreilles…
« Allez, une petite humeur :
Quand vous faites votre marché, tranquille, un beau matin, par exemple dans un petit village du Gers (pour faire plaisir à Jean Pierre Pernod), eh bien vous ne pensez pas tomber en pleine querelle environnementale à propos de poulet label rouge et les autres. Vous pensez : « Oh le beau poulet, il est forcément élevé et nourri au grain, occi au pays, dans le Gers profond, collinaire et verdoyant ».
Oui, mon gros béta. Heureusement de nombreux petits producteurs travaillent bien, beau et bon. Mais, mais, mais, en face, vu la faille résistible d’un marché qui rendra plus de jus que le poulet à la cuisson, eh bien, les cranes d’œuf de la technocratie aviaire industrielle se sont penchés un peu plus sur le problème, pour ériger d’ici 2 ans, 4 poulaillers concentrationnaires qui sortiront chacun 700 000 poulets par an. Avec tous les plaisirs annexes que ce genre d’établissement, dévoué au bien être des gallinacées de compétition entraîne : surpopulation, stress, maladies, odeurs, déjections, j’en passe et des meilleures. Et là, aussitôt la guerre des communiqués se met en branle, vous submerge d’infos, aussi documentées que contradictoires, à ne plus savoir à quelle plume d’oie se vouer !
« Le Canard », non pas du Gers, mais enchaîné nous rappelait que 4500 éleveurs sont regroupés dans une énorme coopérative qui sent bon le terroir : Vivadour, et qui fait dans le poulet indust, mais aussi dans le label rouge. Pour se défendre ils calment que leur belle entreprise ne défend, après tout, que le modèle breton. Donc les algues vertes, qu’on espère, un jour, transformer en pâte à papier, apprécieront.
Effectivement, le modèle breton est un modèle à suivre !!
Après tout, vous me direz : « Y a t il des plages dans le Gers ? ». On va vérifier !
Et puis, il vaut mieux, aussi, qu’ils soient produit chez nous qu’au Brésil, disent-ils.
Alors, une chose est sure, les bêtes se partageront 1m2 à 24 durant 40 jours, (ndlr : il est en retard puisque ces poulets du Gers n’auront que 37 jours de vie pour les plus chanceux, 33 pour les autres aux dernières nouvelles) seront « fabriquées pour pousser » et non pour marcher, mais les poulaillers, eux, ouf ! seront construits en plein air et en plein Gers !!
Alors, le bonheur n’est peut être pas dans le pré, mais dans les poulaillers industriels il y a de l’avenir.
Bon appétit !!
Quand vous faites votre marché, tranquille, un beau matin, par exemple dans un petit village du Gers (pour faire plaisir à Jean Pierre Pernod), eh bien vous ne pensez pas tomber en pleine querelle environnementale à propos de poulet label rouge et les autres. Vous pensez : « Oh le beau poulet, il est forcément élevé et nourri au grain, occi au pays, dans le Gers profond, collinaire et verdoyant ».
Oui, mon gros béta. Heureusement de nombreux petits producteurs travaillent bien, beau et bon. Mais, mais, mais, en face, vu la faille résistible d’un marché qui rendra plus de jus que le poulet à la cuisson, eh bien, les cranes d’œuf de la technocratie aviaire industrielle se sont penchés un peu plus sur le problème, pour ériger d’ici 2 ans, 4 poulaillers concentrationnaires qui sortiront chacun 700 000 poulets par an. Avec tous les plaisirs annexes que ce genre d’établissement, dévoué au bien être des gallinacées de compétition entraîne : surpopulation, stress, maladies, odeurs, déjections, j’en passe et des meilleures. Et là, aussitôt la guerre des communiqués se met en branle, vous submerge d’infos, aussi documentées que contradictoires, à ne plus savoir à quelle plume d’oie se vouer !
« Le Canard », non pas du Gers, mais enchaîné nous rappelait que 4500 éleveurs sont regroupés dans une énorme coopérative qui sent bon le terroir : Vivadour, et qui fait dans le poulet indust, mais aussi dans le label rouge. Pour se défendre ils calment que leur belle entreprise ne défend, après tout, que le modèle breton. Donc les algues vertes, qu’on espère, un jour, transformer en pâte à papier, apprécieront.
Effectivement, le modèle breton est un modèle à suivre !!
Après tout, vous me direz : « Y a t il des plages dans le Gers ? ». On va vérifier !
Et puis, il vaut mieux, aussi, qu’ils soient produit chez nous qu’au Brésil, disent-ils.
Alors, une chose est sure, les bêtes se partageront 1m2 à 24 durant 40 jours, (ndlr : il est en retard puisque ces poulets du Gers n’auront que 37 jours de vie pour les plus chanceux, 33 pour les autres aux dernières nouvelles) seront « fabriquées pour pousser » et non pour marcher, mais les poulaillers, eux, ouf ! seront construits en plein air et en plein Gers !!
Alors, le bonheur n’est peut être pas dans le pré, mais dans les poulaillers industriels il y a de l’avenir.
Bon appétit !!