Communiqué de presse
Toulouse, le 31 janvier 2013

Des activistes de la branche toulousaine du collectif féministe La Barbe ont fait irruption,
ce jeudi 31 janvier, lors de la remise des prix du concours « Ou vit-on le mieux ? »
organisé par la Dépêche du Midi, pour féliciter le quotidien ainsi que le Jury du concours.
Organisé par le quotidien La Dépêche du Midi, ce concours récompense des communes
de Haute-Garonne sur des projets engagés pour favoriser la qualité de vie des habitants.
Sur le ton ironique qui leur est habituel, les barbues ont souligné l’ « effort remarquable »
ayant permis de composer pour l’édition 2013 un jury ne comprenant que 2 femmes sur 17
membres.
« Comment des femelles, par nature futiles et égoïstes, pourraient-elles en effet avoir non
seulement un avis, mais encore un avis sur l’action publique. Ce qui est de leur ressort,
chacun le sait, c’est l’espace domestique. » se sont-elles ainsi exclamées.

Chiffres clés :
Composition du Jury du concours : 15 hommes, 2 femmes
Gouvernance du groupe La Dépêche : 12 hommes, 1 femme
La Dépêche du Midi : 1 homme directeur général, 1 homme directeur de la publication, 1
homme rédacteur en chef.

Contacts :
labarbetoulouse@gmail.com
06 81 99 44 49
labarbelabarbe.org
Facebook: LaBarbe Toulouse
Messieurs,
C’est un très grand plaisir d’être parmi vous ce soir, pour la remise de trophées si virilement choisis.
Nous ne pouvons en effet que saluer la saine et louable hégémonie masculine qui préside à la composition de votre jury : bravo à Pierre, Robert, Marc, Christophe, Vincent, Philippe, André, Jean-Bernard, Michel, Georges, Christian, Lionel et Jean-François !

Seulement deux femmes retenues, à l’heure où les sirènes de la modernité voudraient vous entrainer vers les eaux dangereuses de la parité, c’est le fruit d’un effort remarquable.

Merci également à Jean-Nicolas, José et Jean-Claude d’avoir veillé au grain à l’organisation de ce concours, et d’avoir su si bien valoriser l’action municipale, audacieuse, visionnaire et toujours masculine.

Cette belle initiative, unique en France, pour récompenser ces communes où l’on vit le
mieux, ne pouvait pas tomber en quenouille.

Le péril eut été grand à laisser des donzelles écervelées s’exprimer sur un
sujet si sérieux, alors que la capacité du sexe fort à comprendre et exprimer les besoins de toute la population est une tradition très éprouvée dans notre beau pays.

Comment des femelles, par nature futiles et égoïstes, pourraient-elles en effet avoir non seulement un avis, mais encore un avis sur l’action publique. Ce qui est
de leur ressort, chacun le sait, c’est l’espace domestique.

Bravo donc pour cette belle soirée, et puisque nous sommes encore en janvier, nous vous
souhaitons une fort belle année, placée sous le signe de la testostérone et du poil.

La Barbe.