José Bové : Gaz de schistes…
COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 3 octobre 2011
Abrogation des trois permis du Sud :
une première victoire contre le gaz de schiste.
Nous nous réjouissons du fait que c’est bien la mobilisation locale des collectifs citoyens et des élus locaux qui a contraint le Gouvernement à reculer et à annoncer l’abrogation des permis d’exploration de gaz de schiste de Nant, Villeneuve-de-Berg et Montélimar.
Cependant, le moins que l’on puisse dire, est que le communiqué de presse des deux ministères concernés fait preuve d’impréparation : l’application de l’abrogation est renvoyée au CGIET et ce pour les trois seuls permis du Sud. Il privilégie les effets d’annonce avant la venue à Alès du Président de la République mardi 4 octobre, alors même que deux autres permis subsistent dans le Gard (Permis des Plaines d’Alès et Permis du Bassin d’Alès).
De nombreux autres permis font appel à la technique de la fracturation hydraulique, ainsi qu’il est précisé dans les dossiers de demande. De sorte que si leur rapport est du même type que celui de Total qui annonçait le 14 septembre qu’il rechercherait désormais d’autres hydrocarbures et avec d’autres techniques, de sorte que les conditions de la poursuite de son permis n’a rien à voir avec son permis initial, on voit donc mal ce qui ferait obstacle à leur abrogation, si ce n’est un traitement politique et/ou discriminatoire de situations identiques.
Il faut rester vigilant quant à l’exécution de la loi du 13 juillet et poursuivre la mobilisation pour obtenir l’abrogation de tous les permis.
Nous avons gagné une bataille, il nous faut maintenant gagner la guerre contre la destruction des territoires et le réchauffement climatique.
Abrogation des trois permis du Sud :
une première victoire contre le gaz de schiste.
Nous nous réjouissons du fait que c’est bien la mobilisation locale des collectifs citoyens et des élus locaux qui a contraint le Gouvernement à reculer et à annoncer l’abrogation des permis d’exploration de gaz de schiste de Nant, Villeneuve-de-Berg et Montélimar.
Cependant, le moins que l’on puisse dire, est que le communiqué de presse des deux ministères concernés fait preuve d’impréparation : l’application de l’abrogation est renvoyée au CGIET et ce pour les trois seuls permis du Sud. Il privilégie les effets d’annonce avant la venue à Alès du Président de la République mardi 4 octobre, alors même que deux autres permis subsistent dans le Gard (Permis des Plaines d’Alès et Permis du Bassin d’Alès).
De nombreux autres permis font appel à la technique de la fracturation hydraulique, ainsi qu’il est précisé dans les dossiers de demande. De sorte que si leur rapport est du même type que celui de Total qui annonçait le 14 septembre qu’il rechercherait désormais d’autres hydrocarbures et avec d’autres techniques, de sorte que les conditions de la poursuite de son permis n’a rien à voir avec son permis initial, on voit donc mal ce qui ferait obstacle à leur abrogation, si ce n’est un traitement politique et/ou discriminatoire de situations identiques.
Il faut rester vigilant quant à l’exécution de la loi du 13 juillet et poursuivre la mobilisation pour obtenir l’abrogation de tous les permis.
Nous avons gagné une bataille, il nous faut maintenant gagner la guerre contre la destruction des territoires et le réchauffement climatique.
José Bové.
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