HONDURAS – JOUR 1

HONDURAS – J-3 avant les élections

Le calme avant la tempête ?

Tegucigalpa, vendredi 21 novembre 2013

Arrivée par avion à hélice sur l’aéroport de Tegucigalpa – le deuxième plus dangereux au monde, coincé entre deux montagnes, après 4 vols et 20 heures de voyage.

Après la dernière escale « tropicale » à San Salvador, il fait presque « froid » ici avec 21 degrés à plus de 1000 mètres d’altitude.

L’Ambassadeur de France m’attend à l’aéroport. Sur le trajet vers l’hôtel, nous avons un premier échange sur les échéances à venir.

Ce week-end, se tiendront les premières élections « légitimes » au Honduras après celles de 2009 qui n’avaient eu pour but que de valider le « Coup ». Pour la première fois dans l’histoire du Honduras, neuf partis sont en lice aux présidentielle, législatives et municipales qui se tiendront le même jour.

Notre délégation, elle, est tout sauf plurielle. Six Député(e) européen(ne)s, dont cinq du parti populaire européen (quatre Espagnols et un Polonais). Je serai donc le seul « œil » du camp « progressiste ».

Un calme étonnant règne sur la ville. Atmosphère que contredisent les quelques 16 assassinats de candidats dans les zones rurales.

Le calme est là… comme l’eau qui dort ? À J-3 des élections, l’issue du scrutin est incertaine (il se jouera à un seul tour malgré les neuf partis en lice). La grande interrogation est : quelle sera la réaction des forces armées en cas de victoire de Xiomara Castro de Zelaya, épouse du Président déchu lors du Coup ?

 Catherine Grèze

 

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