Education : le tableau noir de Sarkosy…

Depuis  2002,  la  droite  au  pouvoir mène une politique éducative qui n’a qu’une seule et unique motivation  : faire des économies. Cette politique est cynique. Aujourd’hui, ce sont les élèves  et  l’ensemble  du  personnel de l’éducation qui en payent le prix. Demain, ce sera le pays tout entier, car les élèves d’aujourd’hui sont ceux qui feront la France de demain.
EELV32 vous invite à rejoindre le rassemblement mardi à 10 h 30, à la Patte d’Oie à Auch.
Plus d’infos :
– le communiqué des Organisations du Collectif pour l’Education (CGT – CFDT – FSU – SUD – UNSA / parents FCPE / associations complémentaires de l’école) :
« En 4 ans le gouvernement a détruit 55 000 emplois au niveau national dans l’Education. 
Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met aujourd’hui l’École publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer toutes ses missions de Service public. Les personnels ne peuvent plus exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.
Dans le département plusieurs professeurs de collège ont été nommés sur 3 voire 4 établissements à la rentrée. Comment s’investir dans le travail en équipe et auprès des élèves dans ces conditions ? C’est la première fois que cela se produit dans le Gers. Cette situation ne peut être que cause d’une véritable souffrance au travail pour les personnels concernés, les élèves et leurs familles.
Les stagiaires entrant dans le métier n’ont plus, depuis l’an dernier, de véritable formation et commencent directement par assurer un service complet. C’est insupportable pour beaucoup de jeunes collègues qui ne prennent pas leur poste (comme c’est le cas au LP Pardailhan) et qui parfois démissionnent dans l’année. 
Le rectorat ne dispose déjà plus des personnels nécessaires pour assurer convenablement les remplacements dans plusieurs matières. Cette situation ne va faire que s’aggraver en cours d’année avec de nouveau le recours à pôle emploi ou même directement aux petites annonces sur le site internet du rectorat. 
D’ores et déjà en SVT et en génie civil au Garros, en vente à Pardailhan, des dizaines d’heures de cours ne sont pas assurés. 
Les écoles primaires sont au bord de l’explosion: le système de bricolage arrive au bout.
En 10 ans: le Gers a perdu plus de 35 postes pour 900 élèves supplémentaires, la scolarisation des enfants 2 ans est passée de plus de 60% à à peine 20%.
En 3 ans, les RASED ont été démantelés (au moins 16 postes fermés), le système des remplacements est mis à mal (15 postes supprimés).
L’école ne fonctionne que sur une illusion (20 enseignants de plus que de postes). La formation des enseignants est inexistante!
L’administration noie les collègues et notamment les directeurs sous des masses de tableaux, papiers à remplir aussi divers qu’inutiles à l’exercice du métier d’enseignants. Tout ceci sans aucune aide administrative.
Les personnels de l’Éducation, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de l’année passée pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions d’emplois de la rentrée scolaire qui vient de se dérouler avec 60 000 élèves supplémentaires.
Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir. Les rapports de l’OCDE et du Conseil supérieur de l’éducation qui viennent de paraître le montrent à l’envie. 
En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l’avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. 
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget volontaire et de progrès. Pour cela, les organisations du collectif « Un pays, une école, notre avenir » appellent les personnels de l’Éducation nationale et de l’enseignement agricole public à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.
Les organisations gersoises, CGT Educ’action, FSU, SGEN-CFDT, SUD, UNSA, FCPE et associations complémentaires de l’école publique appellent à manifester le 27 septembre. 
Rassemblement à la Patte d’oie à Auch à 10 h 30. 


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