Strasbourg, le 13/09/2012

En 2008, l’UE décidait la suppression des droits de plantation dans la viticulture à l’horizon 2016 pour cause « d’augmentation des coûts de production freinant la compétitivité ». Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest membre de l’intergroupe viticulture au Parlement européen, est engagée depuis le début de son mandat pour le maintien de cet outil de régulation. Au niveau européen, la mobilisation s’accélère : en intergroupe, la députée européenne a questionné Michel Dantin, chargé du rapport de la PAC traitant de la viticulture, sur son positionnement. En parallèle, elle a interpellé la Commission européenne, contredisant son argumentaire sur la nécessaire suppression des droits de plantation.

« Lors de la présentation de son rapport, Monsieur Dantin a affirmé que sa position sur les droits de plantation se baserait sur les conclusions du Groupe de haut niveau sur les droits de plantation. Cette décision est très dangereuse : c’est la Commission européenne qui a créé ce groupe de travail et ce n’est un secret pour personne : ce n’est pas une farouche défenseure de la régulation ! L’enjeu est trop important, il concerne 2,4 millions de producteurs en Europe et certains annoncent déjà que si cette réforme était appliquée, les surfaces plantées pourraient doubler entraînant une sévère crise de surproduction. J’ai donc souhaité que Monsieur Dantin clarifie sa position. ».

« En juin dernier, la Commission européenne s’est fait mettre en garde par la Cour des comptes européennes pour son manque de recherches sur les conséquences de la suppression des droits de plantation. J’ai donc souhaité l’interpeller pour qu’elle prenne connaissance du rapport de M. Montaigne, rédigée à la demande de l’Assemblée des régions européennes viticoles (AREV) selon lequel cet outil n’empêche pas la compétitivité du secteur, bien au contraire ! ».

Contact presse :

Fanny Thibert

Attachée parlementaire locale de Catherine Grèze

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