Salarié-es ADMR Corrèze : position du groupe local Haute-Corrèze Argentat

Les salarié-es de l’ADMR Corrèze en colère.

En désaccord sur l’application de la nouvelle convention collective, les salarié-es de l’ADMR Corrèze ont entamé avec la CGT un mouvement syndical pour dénoncer notamment la réduction des salaires de 3,5% et la baisse des remboursements kilométriques.

Mais surtout cette atteinte nationale aux conditions de rémunération s’ajoute au non respect récurrent en Corrèze du code du travail et à la dégradation des conditions de travail.

Déjà, le 22 mars 2012, une motion avait été remise par une délégation de la CGT ADMR à l’équipe de direction, avec copie à l’Union Nationale des ADMR, pour l’ouverture de négociations locales portant sur le contenu des contrats de travail, sur l’annualisation du temps de travail, sur la révision de l’indemnisation des déplacements et demandant la cessation immédiate de la réduction des salaires.

Le jeudi 29 mars, un rassemblement de salarié-es avec la CGT, s’est présenté devant l’ADMR Corrèze pour rencontrer l’équipe dirigeante. Après 2 heures de discutions fermes et argumentées, il a été obtenu un rendez-vous pour le 4 avril à 9h00 à la Cité administrative, ou Mme Rodrigo Pascale, responsable de l’Unité Territoriale de la DIRRECTE recevra une délégation de la CGT , une délégation de la CFDT et une délégation de la direction ADMR. Cette réunion devra permettre l’établissement d’un calendrier de négociations dont la première sera la réévaluation des salaires.

La délégation CGT et les salarié-es présents sont repartis satisfaits mais avec la ferme intention de rester vigilants et déterminés pour poursuivre leur démarche d’amélioration et de respect du droit du travail.

Les salarié-es réuni-es soulignent qu’ils œuvrent pour la pérennité des emplois de l’ADMR, pour des emplois de qualité, donc avec du personnel formé et afin d’apporter un véritable service de qualité aux personnes en perte d’autonomie.

La rencontre du 4 avril a bien eu lieue et a été constructive. Elle a permis la mise en route des négociations, plusieurs semaines seront nécessaires avant d’obtenir des résultats.

La vigilance reste toujours de mise.

Ce mouvement est soutenu en particulier par Europe Écologie Les Verts, qui pose la question de l’organisation associative non transparente d’un service public dont la compétence appartient au département.

Il conviendrait de revoir globalement l’organisation de cette activité, remettre à plat dans son ensemble le statut des assistant-es de vie, leur formation, leurs conditions de travail, dans une réflexion générale sur le financement de ce 5e risque que représente la prise en charge de la perte d’autonomie.

Le Groupe Europe Écologie Les Verts Haute Corrèze Argentat

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