Marche Pacifique à Allassac le 17 Mars
Marche pacifique de lancement de la campagne nationale de la semaine pour les alternatives aux pesticides
17 mars à Allassac (Corrèze)
à l’appel de l’association Allassac-ONGF
Départ 14 h devant la mairie
Europe Ecologie-Les Verts soutient l’association Allassac ONGF
(téléchargez nos tracts d’appel à la marche : version couleur – version noir et blanc : n’hésitez pas à les diffuser ! )
– Pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail, avec des pratiques modernes,
– Pour que la confiance revienne, pour que manger redevienne synonyme de plaisir,
– Pour le respect des riverains, des consommateurs et des générations futures.
Est-il possible de vivre à côté des épandages de pesticides ?
Est-il possible de continuer à nier le danger des pesticides pour les consommateurs ?
La chimie des champs de bataille s’est recyclée dans l’alimentation après la première guerre mondiale. Dans les années cinquante, les États-Unis ont plaqué le modèle industriel à l’agriculture, impossible sans pesticides. Si l’abondance était (peut-être) de bonne foi le but recherché, le coût de cette expérimentation planétaire reste encore à payer…
En France, comment expliquer l’augmentation des maladies chroniques ?
300 000 malades d’Alzheimer en 1994, un million aujourd’hui.
Doublement tous les 20 ans.
Les nouveaux cas de cancers ont augmenté de 40 % en 25 ans (en tenant compte de l’évolution démographique et du vieillissement). Cette maladie
concernera un homme sur 2 et une femme sur 3 au cours de leurs vies, augmentation des nouveaux cas de cancers chez l’enfant et l’ado ces dernières décennies ( chiffres du Centre International de Recherche sur le Cancer 2004, OMS).
L’obésité est également en augmentation chez les enfants et les adolescents : la France compte déjà 8 millions d’obèses.
Les pesticides sont les perturbateurs endocriniens mis en cause dans ces pathologies. Les agences de sécurité sanitaire continueront-elles longtemps à privilégier les intérêts de l’industrie des pesticides sur celle des consommateurs ?
En Limousin
La pomme golden AOC-AOP est le symbole de cette fausse route avec les 30 à 40 traitements annuels que nécessite cette variété inadaptée, afin de satisfaire aux critères essentiellement esthétiques de la grande distribution.:
Pollution de l’eau potable (coût astronomique de l’assainissement),
Fragilisation de la paix sociale et des bonnes relations de voisinage (riverains obligés de vivre cloîtrés durant des semaines),
Image déplorable du département et de la région limousine,
Cette production archi-subventionnée coûte plusieurs millions d’€uros au Conseil général, au Conseil régional, à l’État, et à l’Europe : donc à nous tous.