Le scandale de l’abattoir municipal d’Alès a mis en évidence les failles de l’État dans le contrôle de la chaîne d’abattage.

Il appartient donc à celui-ci de prendre ses responsabilités pour garantir le respect de la réglementation en vigueur, à Alès et ailleurs. Il en va de la condition animale comme de notre santé.

Mais il nous oblige aussi à réfléchir plus largement sur la place de l’animal dans notre société et sur le modèle agro-alimentaire qui est le nôtre.

En ce qui concerne la place de l’animal dans notre société, nous rappelons qu’EELV se bat depuis de longues années pour que le statut de l’animal évolue et que soit mis fin aux maltraitances et souffrances inutiles subies par les animaux, de l’élevage intensif jusqu’à l’abattage.

Quant à notre modèle agro-alimentaire, l’affaire d’Alès confirme notre conviction dans la nécessité d’une plus grande transparence sur les filières de production, de transformation et de distribution.

Car c’est parce que ce qui était tenu caché a été vu que nous assistons aujourd’hui à un début de prise de conscience sur les dérives de certains abattoirs.

Aussi, ce serait comme mettre la poussière sous le tapis que de demander la fermeture définitive d’un abattoir de proximité tel celui d’Alès pour éloigner ce qui nous indigne quand cela se passe sous nos yeux.

Pour EELV, il convient plutôt d’accompagner les abattoirs de proximité en formant le personnel et en améliorant les contrôles pour pérenniser un outil indispensable pour les éleveurs locaux et la sauvegarde d’élevages à taille humaine.

Mathieu BOUCHARD, porte-parole EELV LR : 06 28 33 45 24 – mathieu.bouchard@no-log.org

Artee PANRAY, porte-parole EELV LR : 06 23 30 60 58 – apanray@eelvmontpellier.fr