Oui à une politique ferroviaire des bassins de vie

Nous l’avons déjà dit, nous le réaffirmons. Notre parti, ses militant-e-s, ses élu-e-s, s’oppose aux différents projets de gares excentrées, à Nîmes, à Béziers, à Narbonne et bien sûr à Montpellier, où l’enquête publique s’achève le 24 octobre.

Coûteux et complices d’un urbanisme qui détruit l’environnement et le lien social, ces projets de gares relèvent d’une vision dépassée du développement urbain et manifestent une véritable méconnaissance des enjeux de mobilité tels qu’ils se posent aujourd’hui.

En Languedoc-Roussillon, les responsables des exécutifs régionaux et municipaux ont choisi, ces dernières années, de privilégier la très grande vitesse, au moment même où ce modèle s’essouffle et les perspectives de rentabilité s’éloignent, ce dont témoignent l’incapacité à boucler le financement du projet de LGV entre Montpellier et Perpignan ou la suppression annoncée de la liaison TGV Genève-Montpellier.

Pour notre part, afin de limiter la production de gaz à effet de serre, de diminuer la congestion aux portes des agglomérations, de stopper l’étalement urbain, nous souhaitons faire du remaillage du réseau ferroviaire capillaire une grande priorité afin de permettre une meilleure desserte de nos bassins de vie. Ce faisant, nous souhaitons que le plus grand nombre puisse disposer d’une offre de mobilité fiable, économe et durable.

C’est pourquoi nous demandons, en plus de l’abandon des projets de gares excentrées :
– le maintien et la modernisation des lignes menacées Alès-Bessèges, Carcassonne-Quillan et Béziers-Neussargues.
– la révision du projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan pour lui redonner une réelle priorité fret.
– la mise en place à l’échelle de la région Languedoc-Roussillon ou de la nouvelle région issue de la fusion avec Midi-Pyrénées d’un schéma de développement ferroviaire régional qui résultera d’un grand débat public réunissant les élu-e-s, les citoyen-ne-s, les associations et les opérateurs du ferroviaire.

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