Communiqué de presse du 28 novembre 2010

Les 48 pays membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, la CICTA, ont décidé samedi 27 novembre de réduire en 2011 de 600 tonnes l’autorisation de pêche du thon rouge pour la France. Cette décision irresponsable signe le quasi disparition d’une espèce menacée depuis des années par une pêche industrielle intensive. C’est un triste jour à la fois pour la biodiversité et pour les centaines de pêcheurs artisanaux qui risquent de disparaître.

La réunion de la CICTA de cette année est clairement un échec avec une diminution purement symbolique des quotas de pêche de thon rouge en méditerranée alors qu’il aurait été nécessaire de réduire drastiquement les quantités et de réserver celles-ci aux pécheurs artisanaux comme le proposent également certaines ONG. Oui, la pêche durable, synonyme d’emplois pérennes dans le secteur maritime, nécessite la reconstitution des stocks menacés de disparition. Une mesure de bon sens qui permettrait de maintenir des emplois, plus nombreux dans la pêche artisanale que dans la pêche industrielle.

Il faut clairement en finir avec cette pêche industrielle du thon rouge en Méditerranée dont les intérêts sont uniquement à court terme sans se soucier de la pérennité des stocks ou de l’avenir de la pêche artisanale.

Jean Louis Roumégas, porte parole national

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