Europe-Écologie-Les Verts, a connu, ces derniers mois un contexte mouvementé. Après l’échec des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, l’aventure personnelle d’Emmanuelle Cosse, alors secrétaire nationale, a déboussolé  un peu plus de nombreux militants.
La décision du conseil fédéral était claire : pas de participation à un gouvernement qui mène une politique aux antipodes de nos convictions.  Notre-Dame-Des-Landes, non sortie du nucléaire, pesticides, état d’urgence, loi travail, traitement honteux et indigne réservé aux réfugiés …..les raisons sont nombreuses pour ne pas participer à ce gouvernement.

Des trois ministres écologistes qui ont répondu à l’appel de François Hollande, deux avaient déjà quitté le parti depuis un long moment et Emmanuelle Cosse ne fait plus partie d’EELV depuis son entrée au gouvernement.  Son exclusion a été confirmée par le conseil fédéral d’avril.

David Cormand a repris, au pied levé, la barre du navire écolo et Nicolas Bonnet, suivant de liste, a fait son entrée au bureau exécutif. Cette nouvelle fonction étant incompatible avec celle de secrétaire régional, le Conseil Politique Régional m’a confié la responsabilité de lui succéder.

En mai et juin prochain, se tiendra le congrès national d’EELV.  Ce sera le moment de décider collectivement de l’avenir du mouvement de l’écologie politique. Quelle que soit l’issue de ce congrès, les combats écologistes  seront hélas toujours aussi nombreux et nécessiteront toujours plus de mobilisation militante. Toute notre énergie devra continuer à être mise au service de la préservation de la planète et de la construction d’un avenir soutenable pour tous les êtres humains.

Climat, biodiversité, agriculture bio, sortie du nucléaire, transition énergétique, lutte contre les grands projets inutiles, revenu de base, réduction du temps de travail, accueil des réfugiés,…les adhérents et militants EELV continueront à répondre présents pour défendre ces causes et mener ces luttes.

Les mobilisations des associations et des citoyens sont nombreuses et les mouvements comme  Alternatiba ou Nuit debout donnent des raisons d’espérer voir s’élargir le cercle des femmes et des hommes qui refusent de se résigner et sont prêts à se mobiliser pour créer les conditions qui permettront de « changer le monde ».

Anne BABIAN-LHERMET, secrétaire régionale.