Pagaille dans les gares : la conséquence de choix stratégiques de l’État et de la SNCF

La journée du 23 décembre a été marquée par une pagaille dans les gares parisiennes, en particulier aux gares d’Austerlitz et de Bercy. Les trains à réservation non-obligatoire, et notamment les TER Bourgogne entre Paris et Lyon ont connu une affluence exceptionnelle, perturbant le service et retardant de nombreux trajets.

Bien évidemment, la SNCF ne peut pas empêcher l’affluence dans les trains à réservation non-obligatoire. Il semblerait que des mesures exceptionnelles aient été déployées permettant d’absorber le trafic.

Néanmoins, la compagnie n’est pas exempte de responsabilités. Depuis des années, les trains Intercités, ou « trains d’équilibre du territoire » sont malmenés par la SNCF et l’État. Il s’agit d’un choix, destiné à orienter les voyageurs vers le TGV, un service commercial, ou à se reposer sur le volontarisme et les maigres moyens des régions pour faire rouler des trains.

Ce que fait ressortir la pagaille du 23 décembre, c’est la nécessité de proposer une offre de voyage à la hauteur des attentes des passagers. Ainsi, prévoir des trains supplémentaires lors des grands départs est une nécessité de service public, et ce devrait être prévu par l’État dans son conventionnement avec la SNCF.

Europe Écologie – Les Verts appelle à renforcer l’offre de trains Intercités, qui offrent des missions de service public.

Europe Écologie – Les Verts appelle au rétablissement des lignes de trains de nuit, notamment entre Paris et la Savoie, qui auraient permis de déplacer plusieurs milliers de voyageurs en déchargeant TGV et TER.

Enfin, Europe Écologie – Les Verts appelle au renforcement du service public ferroviaire, afin que tout le monde puisse prendre le train pour ses déplacements, et ainsi profiter de ses congés, des fêtes de fin d’année, et de ses proches.

Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux

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