Rémi Fraisse préférait les fleurs au barrage de Sivens. Pour avoir voulu le dire il a perdu la vie, il y a tout juste un an. Aujourd’hui, toute la lumière n’a pas été faite sur ce drame. On ne sait toujours pas ce qui a conduit un gendarme a jeter une grenade dans le dos du jeune homme. Sa famille demande toujours que justice soit faite.
J’appuie leur demande. Nous aussi, militants écologistes, voulons savoir qui est responsable. Nous voulons comprendre l’enchainement des décisions et connaitre les responsabilités qui ont été prises avant, pendant et après le drame.
J’appuie également la demande de l’association France Nature Environnement : en hommage à Rémi, le 25 octobre doit être pérennisé comme journée de défense de l’environnement.
Une journée pour réfléchir, repenser la place de l’homme au sein de son environnement, bousculer notre imaginaire pour passer d’un monde trop rapide et trop gourmand à une société qui prend le temps d’être heureuse.
Pour Rémi et pour nous tous, nous ne perdrons pas de vue cet objectif. Nous gardons la tête haute.
Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV