EELV se mobilise et appelle à rejoindre la mobilisation des ONG le 24 avril à 11H devant le ministère de l’Economie et des finances à Paris.
Il y a un an, 1138 ouvriers, dont une majorité d’ouvrières, périssaient lors de l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza au Bangladesh
Les multinationales qui pressurisent leurs prestataires et leur main d’œuvre sous-payée qui travaille dans des délais intenables au mépris des règles élémentaires de sécurité comptent parmi les principales responsables.
En France, Auchan et Carrefour font partie des responsables. Pourtant ils refusent toujours d’indemniser les familles de victimes et de reconnaître leur responsabilité dans ce drame.
« La justice a besoin de nouveaux outils pour que la responsabilité des multinationales et les droits des victimes soient pleinement reconnus. Il y a urgence à légiférer » explique Danielle Auroi, co-auteure de la proposition de loi qui prévoit que les multinationales doivent être reconnues responsables des conséquences des activités de leurs filiales et sous-traitants.
Jusqu’ici, les lobbys du MEDEF et de l’AFEP ont réussi à faire pression sur le gouvernement pour bloquer l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée de cette proposition de loi, pourtant portée par quatre groupes politiques.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza, EELV appelle le gouvernement, qui parle beaucoup de responsabilité, à en faire preuve : faites voter la loi sur la responsabilité des multinationales.
Julien Bayou, porte-parole
Sandrine Rousseau, porte-parole