Il est tout à fait navrant que le Président de la république française oublie l’écologie dès qu’il n’y a plus de ministres écologistes au gouvernement. Le président n’a pas eu un mot sur la Conférence Climat (COP21), grand moment à venir des négociations internationales sur le climat et qui se déroulera à … Paris.
Rien non plus sur les moyens de la transition énergétique. Encore moins sur le fait que le mieux-être de nos concitoyens passe aussi par leur donner les moyens d’anticiper les événements environnementaux majeurs qui s’annoncent comme le dérèglement climatique, la perte de biodiversité ou les interactions entre environnement et santé (pesticides, perturbateurs endocriniens…)
Le bonheur ne passe donc que par des baisses d’impôts … pour ceux qui en payent.
EELV aurait aimé entendre que vivre mieux pour les français passait aussi par des logements rénovés économes en énergie qui permettent de réduire les factures de gaz ou d’électricité à leurs minimums, tout en créant des emplois non-délocalisables.
EELV aurait encore aimé entendre que la culture est un élément du bonheur d’une nation et qu’à ce titre les intermittents du spectacle puissent être rassurés sur la pérennité de leur régime.
EELV aurait aimé entendre que les emplois de demain sont avant tout à aller chercher dans les activités de demain comme les énergies renouvelables, les transports non polluants, le recyclage, la rénovation, la réutilisation, l’agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé…
Au lieu de cela nous avons eu droit à l’arlesiénne du retour de la croissance, cette croissance aujourd’hui tapie dans l’ombre mais forcément prête a surgir et qui plus jamais ne sort… Nous aurions voulu autre chose que le laïus sur le mythe du pacte de responsabilité sans contreparties comme mesure volontariste de création d’emplois et … de dividendes.
Pour le président, vivre mieux passe par plus de pouvoir d’achat. EELV déplore l’absence de vision présidentielle sur l’Europe ou sur ce qui fonde notre modèle français, l’égalité, la protection sociale, la santé, la justice.
Un discours du passé bien triste pour une journée de commémoration de la prise de la Bastille et de la fête de la Fédération de 1790.
Sandrine Rousseau, Julien Bayou, porte -parole nationaux