Aujourd’hui, tous les voyants climatiques sont au rouge. Les rapports scientifiques se succèdent et confirment que nous approchons dramatiquement, mais sans ralentir, du point de basculement climatique de la planète : un réchauffement global de plus de 2° Celsius. À ce rythme, c’est plutôt une augmentation de 4° Celsius, voire à 6° Celsius, de la température d’ici la fin du siècle vers laquelle nous plongeons. Un cataclysme à l’échelle planétaire dont nous éprouvons les premières conséquences. Un crime contre l’humanité si nous n’agissons pas.
Vendredi dernier le groupe des Verts au Parlement Européen organisait une conférence Un an avant Paris 2015 animée par Yannick Jadot, porte-parole du groupe pour le Climat. 150 élu-es, membres du groupes de travail climat d’EELV et représentants d’ONG étaient rassemblés autour d’intervenants tels que Laurent Fabius, président de la COP21, Carole Dieschbourg, Ministre de l’environnement du Luxembourg qui assurera la présidence du Conseil de l’Union Européenne au second semestre 2015 et Ronan Dantec, porte-parole climat de l’organisation mondiale des villes et Cités et Gouvernements Locaux Unis. Un représentant de la Commission européenne, une paléoclimatologue, un dirigeant d’ONG internationale et un représentant des industries du renouvelable complétaient le panel d’acteurs qui joueront toute cette année un rôle majeur.
Paris 2015 ne peut, et ne doit pas ressembler à Copenhague. Ni dans les attentes, ni dans le processus de préparation, ni dans les mobilisations. L’Europe, qui a souvent occupé un rôle majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique et dans la transition énergétique, aura de nouveau une place centrale dans ces négociations internationales.