EELV se réjouit de l’ampleur inédite des mobilisations, de New-York à New-Delhi, de Rio à Paris. À l’initiative de nombreuses associations, des millions de citoyens se sont déplacés pour marcher pour le climat. A New-York, où se tient le sommet sur le climat organisé par Ban-Ki-Moon mardi 23 septembre, ce sont plus de 300000 personnes -record sans précédent- qui ont réclamé des mesures ambitieuses.
Les décideurs doivent s’appuyer sur la société civile et les acteurs locaux pour placer le réchauffement climatique en tête des priorités internationales et nationales, en fixant un objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
A 3 mois de la conférence sur le Climat de Lima et à 15 mois de celle de Paris en décembre 2015 (COP21), le sommet onusien organisé par Ban-Ki-Moon réunit pour la première fois depuis 2009 les décideurs autour de la question climatique.
Il y a urgence à agir. L’aggravation de la situation climatique est actée. On estime à 8000 milliards de dollars le coût de l’inaction depuis 2012 dans la lutte contre le changement climatique. La concentration des gaz à effet de serre atteint de nouveaux records, le nombre de réfugiés climatique explose, la fonte des glaces semble irréversible.
Les écologistes souhaitent des mesures ambitieuses afin de parvenir à signer un accord global pour limiter le réchauffement climatique sur la surface du globe de 2 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle. En ce sens, l’annonce du Président de la République d’abonder d’un milliard d’euros le fonds vert destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux effets du réchauffement va dans le bon sens.
Les écologistes seront vigilants à ce que cette ambition se traduise également dans les politiques européennes et françaises, à commencer par la future loi de transition énergétique qui sera débattue prochainement à l’Assemblée nationale et qui doit fixer la baisse de la part du nucléaire à 50 % en 2025, la diminution de 30 % de notre consommation d’énergies fossiles en 2030, la division par deux de la consommation d’énergie finale en 2050 et la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030.