28 octobre 2010 par Sandrine Bélier
COP10 Nagoya – Après les annonces de financement de la Belgique à hauteur de 10 millions d’euros contre la déforestation et du Japon de 2 milliards pour la biodiversité, c’est maintenant au tour de la France de s’engager de façon significative. Dans son discours au Sommet onusien pour la biodiversité à Nagoya, Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, vient à l’instant de poser sur la table des mesures concrètes destinées à stopper la perte de la biodiversité. 4 milliards d’euros d’ici 2020, c’est le montant total que la France se dit prête à investir dans l’aide au développement. De plus, elle appelle à l’instauration de zones protégées correspondant à respectivement 20 et 15% de superficie terrestre et marine. Dans le cadre des discussions sur le Protocole ABS, la France défend un accord contraignant et se dit prête à engager 1 million d’euros pour le fond spécial demandé par les pays africains. Enfin, la France soutient clairement la création de l’IPBES avant la fin de l’année.
Pour Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie – Verts/ALE, membre de la délégation officielle du Parlement européen à Nagoya : « Par ces nouveaux engagements, la France prouve sa compréhension de l’interdépendance des enjeux liés à la biodiversité et au développement. La communauté internationale prend progressivement conscience de certaines limites de notre modèle de développement et de l’urgence à agir. Peut-être sommes-nous en train de redéfinir le contour de nos relations économiques vers un nouveau modèle plus équitable et durable. Il est clair que je salue la volonté exprimée de mobiliser les investissements publics dans la lutte pour la protection de notre capital naturel ».
Et Sandrine Bélier de conclure : « Les négociations ne s’arrêtent pas à ces annonces. J’ai bon espoir que nous aboutissions d’ici demain soir à un package juste et ambitieux, composé d’un plan stratégique, d’un protocole ABS et d’une stratégie de mobilisation des ressources. La Belgique, le Japon et la France se sont déjà engagés, à qui le tour ? »
Pour Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie – Verts/ALE, membre de la délégation officielle du Parlement européen à Nagoya : « Par ces nouveaux engagements, la France prouve sa compréhension de l’interdépendance des enjeux liés à la biodiversité et au développement. La communauté internationale prend progressivement conscience de certaines limites de notre modèle de développement et de l’urgence à agir. Peut-être sommes-nous en train de redéfinir le contour de nos relations économiques vers un nouveau modèle plus équitable et durable. Il est clair que je salue la volonté exprimée de mobiliser les investissements publics dans la lutte pour la protection de notre capital naturel ».
Et Sandrine Bélier de conclure : « Les négociations ne s’arrêtent pas à ces annonces. J’ai bon espoir que nous aboutissions d’ici demain soir à un package juste et ambitieux, composé d’un plan stratégique, d’un protocole ABS et d’une stratégie de mobilisation des ressources. La Belgique, le Japon et la France se sont déjà engagés, à qui le tour ? »