Tribune de Denis Baupin en direct de Lima parue sur Terraeco.net.
Etrange sensation en arrivant à la COP20, au début du « segment ministériel » : la sérénité qui émane des échanges avec les négociateurs tranche avec la tension qui régnait lors des Cop précédentes.
Les évolutions importantes de ces dernières semaines n’y sont évidemment pas pour rien : le succès du sommet de Ban Ki Moon à New York et des marches populaires pour le climat, l’accord trouvé au sein de l’Union européenne, l’accord « historique » conclu entre les USA et la Chine en rupture avec les postures des deux grandes puissances qui bloquaient les négociations depuis des années, l’abondement du Fonds vert au-delà de 10 milliards de dollars, l’acceptation par tous les pays (y compris les émergents et les moins avancés) que chacun devra prendre sa part de l’effort… tout cela crée un contexte nouveau, apte à décrisper la négociation.
Le processus de négociation lui-même apporte sa contribution à la sérénité ambiante : les accords arrachés conférence après conférence ont tracé la route. On sait d’ores et déjà que la conférence cruciale sera en 2015 à Paris – ce qui allège la pression sur la conférence de 2014 – tout en ayant donné comme rôle clair à la COP20 de planifier l’année de négociations qui vient. Les enseignements ont été tirés de l’échec de Copenhague, et le processus semble mieux rodé que jamais.
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