Le constructeur allemand Volkswagen vient de reconnaître avoir sciemment trompé les consommateurs et l’opinion publique avec un logiciel installé sur les véhicules permettant de diminuer les émissions de pollution lors des tests, et ce afin de contourner les normes environnementales américaines.
Alors que les Etats-Unis partent enfin à la chasse aux constructeurs tricheurs, les écologistes veulent savoir si les véhicules fabriqués en Europe sont également concernés.
EELV appuie la demande d’enquête faite par la France au niveau européen. Il est temps de mettre en place un organisme indépendant européen pour contrôler les normes anti-pollution.
Pour les écologistes, c’est une nouvelle preuve éclatante que le diesel propre n’existe pas, malgré les trésors de communication développés par ses promoteurs.
Le diesel et les particules fines sont responsables de plus de 42 000 morts par an. La sortie progressive du diesel est une priorité. EELV demande la suppression de la niche fiscale diesel qui coûte 7 milliards par an aux finances publiques. Cette manne financière devra en partie être utilisée pour aider les françaises et français à changer de voiture et pour développer des modes de transports plus propres.
Cet épisode montre également que la reconnaissance et la sanctuarisation des lanceurs d’alerte est une priorité : c’est grâce au travail minutieux d’une ONG environnementale que ce scandale a enfin été dévoilé.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux