Communiqué de presse du 17 novembre 2010
Sarkozy se voulait ce soir lors de sa prestation à la fois déterminé, à l’écoute de tous et responsable mais au final on a assisté à une espèce de psychothérapie républicaine où le président s’analysait et s’évaluait : l’écologie, la réforme des retraites – sinon pour rendre un hommage appuyé à Woerth – n’ont pas été des sujets majeurs mais des illustrations du « moi je » de l’omni-président. Il aura fallu patiemment l’écouter pendant plus d’une heure, avant que le chômage soit évoqué. Tout au long de sa prestation, Sarkozy a attaqué insidieusement et pris pour cible les journalistes… et a exprimé un déni total des entraves à l’exercice de leur mission des journalistes concernant l’affaire Bettancourt.