A moins d’un mois du début des Jeux Olympiques de Sochi, la Russie semble engagée dans une vaste opération de communication avec les libérations successives des militants de Greenpeace, de Khodorkovski et des Pussy Riot.
Sous la pression du Comité International Olympique et devant le boycott de Barack Obama, François Hollande ou Joachim Gauck, Vladimir Poutine vient même d’autoriser les manifestations dans une “zone spéciale”.
« Mais le fait du prince et ces amnisties ne doivent pas faire oublier que le système autoritaire n’est ni démocratique ni juste et que les opinions politiques y sont toujours réprimées » dénonce Sandrine Rousseau, porte-parole d’EELV.
Le 20 décembre dernier, Evgueni Vitichko, militant écologiste russe, a été condamné à trois ans de camps pour une action pacifique dénonçant les dégâts écologiques du chantier des Jeux Olympiques 2014 dans la région de Sochi en Russie. Son procès en appel s’ouvre ces jours-ci et EELV tient à soutenir son action.
De même, les prisonniers du 6 mai, arrêtés pour avoir protesté contre la réélection de Poutine sont moins visibles médiatiquement et restent toujours en prison.
Par ailleurs, les agressions homophobes se multiplient depuis qu’a été votée la scandaleuse « loi interdisant la propagande de l’homosexualité auprès des mineurs » qui punit la promotion de l’homosexualité et réprime les « offenses aux sentiments religieux ».
EELV exige que toute la lumière soit faire sur les condamnations politiques et les atteintes à la liberté d’expression en Russie. “La France doit mettre à profit sa participation aux JO pour demander la libération de tous les prisonniers politiques non violents” explique Julien Bayou, porte-parole d’EELV.
EELV demande également au Comité International Olympique de mener une enquête approfondie sur les violations de droits humains et sociaux, de destruction de l’environnement et de corruption autour des JO de Sochi.
Sandrine ROUSSEAU, Julien BAYOU, Porte-parole