Retour des Talibans : le signe d’un fiasco, l’urgence d’aider les civils
Vingt ans après avoir été chassés du pouvoir, les talibans sont entrés, dimanche, dans la capitale Kaboul pour constituer un gouvernement islamique qui ne peut être reconnu. Malgré les engagements se voulant rassurants des responsables des talibans, cette arrivée marque le retour d’un régime autoritaire et fondamentaliste, dont les premières victimes seront les femmes et les libertés.
Cette victoire éclair des talibans, après vingt années d’occupation militaire des forces coalisées autour de l’armée américaine, montre à quel point l’interventionnisme militaire occidental, de l’Afghanistan au Mali en passant par la Libye, est dangereux et inefficace, face à des conflits de cette nature et sans la recherche de compromis politiques viables.
Lundi, le président de la République réunit un Conseil de défense, l’occasion pour la France de s’engager pour la mise en place, d’urgence, de protections pour les demandeurs d’asile afghans sur notre sol, ainsi que des employés afghans ayant travaillé pour des ONGS françaises ou pour l’armée française. De plus, la France et l’Europe doivent apporter leur concours aux opérations d’aide humanitaire sur le terrain afghan et les pays frontaliers qui accueillent déjà des réfugié-es, en facilitant notamment les procédures d’asile.
Je veux
Vingt ans après avoir été chassés du pouvoir, les talibans sont entrés, dimanche, dans la capitale Kaboul pour constituer un gouvernement islamique qui ne peut être reconnu. Malgré les engagements se voulant rassurants des responsables des talibans, cette arrivée marque le retour d’un régime autoritaire et fondamentaliste, dont les premières victimes seront les femmes et les libertés.
Cette victoire éclair des talibans, après vingt années d’occupation militaire des forces coalisées autour de l’armée américaine, montre à quel point l’interventionnisme militaire occidental, de l’Afghanistan au Mali en passant par la Libye, est dangereux et inefficace, face à des conflits de cette nature et sans la recherche de compromis politiques viables.
Lundi, le président de la République réunit un Conseil de défense, l’occasion pour la France de s’engager pour la mise en place, d’urgence, de protections pour les demandeurs d’asile afghans sur notre sol, ainsi que des employés afghans ayant travaillé pour des ONGS françaises ou pour l’armée française. De plus, la France et l’Europe doivent apporter leur concours aux opérations d’aide humanitaire sur le terrain afghan et les pays frontaliers qui accueillent déjà des réfugié-es, en facilitant notamment les procédures d’asile.