Europe Écologie Les Verts se félicite de l’annonce par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, de l’ouverture très prochaine d’un campement conforme aux normes de l’ONU et du HCR sur un ou plusieurs sites dans Paris intramuros, pour permettre enfin un accueil et des conditions d’hébergements dignes des personnes réfugiées.
En décidant de la construction d’un camp humanitaire de 1500 places sur sa commune, le maire écologiste de Grande-Synthe, Damien Carême, avait ouvert la voie : celle d’une coopération entre pouvoirs publics et ONG en vue d’un accueil digne pour les migrants, leur permettant ainsi d’avoir un toit, d’être accompagnés dans leur demande d’asile tout en renforçant du même coup la lutte contre les réseaux de passeurs.
L’urgence de la situation et les conditions d’insalubrité et d’indignité auxquelles les réfugiés sont confrontés, à Paris et dans toute la France, appellent à une mobilisation sans précédent des collectivités et un soutien fort de l’État. La reprise et le financement du camp de Grande-Synthe, annoncée récemment par le Ministre de l’Intérieur et la Ministre du Logement est un début, mais son issue demeure incertaine.
Europe Écologie Les Verts attend avec impatience la mise en œuvre de cet engagement et exige des avancées rapides sur le campement du Jardin d’Éole, où les conditions sanitaires pour les réfugiés restent catastrophiques.
Europe Écologie Les Verts déplore la fin de non recevoir adressée par l’État à la Maire de Paris : c’est une faute morale. L’État n’est pas au rendez-vous face à l’urgence de la situation à laquelle l’ensemble de l’Europe est confrontée.
Face à tant de souffrance humaine, le déni et la frilosité sont des attitudes coupables. Les écologistes appellent le gouvernement français à prendre enfin ses responsabilités pour remettre au cœur du traitement politique de cette crise historique les valeurs de fraternité et de solidarité.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux