Le 23 novembre, Pierre-Alain Mannoni et Cédric Herrou comparaîtront devant le tribunal de Nice au motif d’« avoir facilité l’entrée, la circulation et le séjour irrégulier ». Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison et une forte amende.
EELV s’indigne de ces poursuites pour « délit de solidarité ». Face à l’absence de prise en charge par les pouvoirs publics des réfugiés dans les Alpes-Maritimes et plus particulièrement dans la vallée de la Roya, les citoyens répondent présents par humanisme et dignité, conformément aux valeurs de notre devise républicaine.
Pour les écologistes, ces « accusés » devraient être au contraire félicités pour avoir secouru des personnes en détresse.
Loin des chiffres abstraits, il s’agit bien de femmes, d’hommes et d’enfants, qui arrivent dans des conditions indignes dans l’Union européenne, dont les autorités sont incapables de se coordonner et de se mettre en accord avec les idéaux de paix, de solidarité et d’humanisme qui en sont pourtant les fondements.
L’inaction des pouvoirs publics relève de de la non–assistance à personne en danger et signent une défaite morale et une crise des solidarités humaines.
Les écologistes en appellent dans l’immédiat à la solidarité, sans conditions, quant à la prise en charge en urgence de tous les réfugiés provenant de pays en guerre qui fuient la misère et la détresse, et qui luttent pour leur survie.
Julien Bayou, Sandra Regol, porte-parole nationaux