EÉLV s’inquiète des tensions grandissantes entre les pouvoirs publics et les organisateurs de rassemblements festifs du type “free party“.
Le dialogue semble rompu entre les organisateurs/trices amateurs de soirées techno et les pouvoirs publics, en témoignent les heurts violents qui ont opposé les jeunes aux forces de l’ordre et qui ont fait une quarantaine de blessés il y a quelques jours dans le Gard.
Chaque année, plus de 4 000 rave party sont organisées en France sans que soit trouvé un mode de concertation efficace pour donner une place à cette pratique amateur tout en respectant le cadre légal et la tranquillité publique.
Pousser ces passionnés de musique, amateurs et bénévoles dans la clandestinité, nier la réalité de leurs pratiques est une solution à court terme qui présente des risques en terme de santé publique, de cohésion sociale et d’environnement. La législation actuelle est inadaptée, inapplicable et crée un sentiment d’injustice chez les jeunes concernés et ne permet pas à la collectivité d’accompagner, de prévenir les risques et de former les organisateurs.
Afin d’éviter de continuer à creuser le fossé entre la jeunesse et les institutions, nous demandons la mise en place de solutions durables et l’ouverture d’un débat national de toute urgence.
Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-porte nationaux