Alors que le projet de loi relatif à la transition énergétique sera examiné au Sénat à partir du 10 février, EELV regrette l’adoption d’un amendement en commission qui supprime le délai à horizon 2025 de la réduction de la part du nucléaire à 50% de la production d’électricité.
Cette décision correspond à une posture idéologique passéiste qui retarderait la mise en œuvre de la transition énergétique, et donc par définition incompatible avec l’urgence climatique et l’émergence d’un modèle durable.
Les écologistes réfutent l’image d’Epinal qui fait de l’atome un argument en faveur de l’indépendance énergétique, puisque l’uranium nécessaire pour faire tourner les centrales provient exclusivement de l’étranger.
EELV rappelle les engagements présidentiels de réduire la part de l’atome à 50% en 2025 et de fermer la centrale de Fessenheim, ainsi que le maintien du plafonnement de la capacité de production du nucléaire.
Les écologistes appellent enfin les responsables politiques à s’éloigner des postures habituelles et à dépasser les clivages partisans pour l’examen d’un projet de loi destiné à construire la société de demain, plus vertueuse, plus sobre, et plus juste.
Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux