Alors que s’ouvre le procès intenté par Denis Baupin à l’encontre des femmes qui ont eu le courage de rendre publiques les accusations de harcèlement qu’elles ont porté contre lui mais également à l’encontre de France Inter et Mediapart, qui ont relayé l’affaire, EELV apporte son soutien aux personnes et structures qui se retrouvent acculées au statut de prévenu-e-s.
En 2016, quatre écologistes ont décidé de briser l’omerta politique en rendant public leur récit d’agressions par Denis Baupin et en déposant plainte. Pour la justice les faits, bien que prescrits, sont susceptibles d’être qualifiés pénalement, « aux termes de déclarations mesurées constantes et corroborées », c’est à dire que des faits existent. Cet avis est une victoire pour la reconnaissance du traumatisme de ces personnes.
Pourtant, ce sont les journalistes et les lanceuses d’alerte qui sont aujourd’hui convoquées devant le juge, alors même que le principal intéressé ne daigne pas se rendre au procès qu’il a lui-même intenté.
Plusieurs membres d’EELV témoigneront du sérieux de l’enquête et en faveur des femmes qui ont pris la parole.
EELV leur réitère son soutien et sa reconnaissance et déplore qu’elles soient exposées à des commentaires odieux.
Les écologistes sont convaincus que seules la dénonciation systématique de tels actes et la mise en œuvre d’une réponse collective permettront de faire reculer ces comportements et de protéger les femmes.
Europe Écologie – Les Verts ne peut qu’espérer que le courage des lanceuses d’alerte soit contagieux et que la parole se libère à l’encontre de tous les harceleurs et agresseurs que ce soit en politique ou plus généralement. La peur et la honte doivent changer de camp.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole.