La question du glyphosate a secoué la France ces dernières semaines et, après des années de lutte, les écologistes constatent que le débat est enfin inscrit à l’agenda politique.
Plus largement, la question des pesticides et de leurs effets sur la nature et les humains est de plus en plus préoccupante et le glyphosate ne doit pas être l’arbre qui cache une forêt d’intérêts financiers qui n’ont que faire des impacts sociaux et environnementaux de leurs dividendes.
Une étude du Commissariat général au développement durable montrait qu’en France 92% des cours étaient pollués. Or, ils constituent le moyen naturel d’irrigation de nombreuses cultures et d’accès à l’eau d’une partie de la population française. Leur pollution est une bombe à retardement sanitaire qu’aucune politique publique ne prend en compte.
Comme le dénonce France Nature Environnement, un arrêté ministériel, daté du 12 septembre 2006, permettait jusqu’à peu de limiter les dégâts en protégeant ces sources d’irrigation. Mais depuis le 4 mai 2017, la modification de cet arrêté en toute discrétion entre les 2 tours de la présidentielle, permet à quelques très grosses exploitations de l’agro-industrie de contourner cette protection et de polluer sans limites légales.
Europe Écologie – Les Verts demande au gouvernement de réviser l’arrêté ministériel du 4 mai 2017.
Europe Écologie – Les Verts appelle à signer la pétition portée par France Nature Environnement en ce sens.
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux
Signer la pétition : https://www.fne.asso.fr/actualites/p%C3%A9tition%C2%A0-encore-plus-de-pesticides-dans-nos-cours-deau%C2%A0-cest-non%C2%A0-0?utm_source=homefne