Après l’Allemagne et le Danemark c’est au tour de la France par la voix de Ségolène Royal de signifier l’interdiction au groupe australien Orica d’exporter ses 15000 tonnes de déchets chimiques en France et plus particulièrement en Isère. L’hexachlorobenzéne est en effet un produit hautement toxique pour l’homme et l’environnement.
EELV se félicite de cette mesure conforme à l’intérêt général.
Il est en effet important que les déchets soient traités au plus près des sites de production. Dans le cas présent, la raison invoquée par l’entreprise d’absence de structures à même de traiter ce type de déchets et cette quantité apparaît dérisoire quand on sait que le pays d’origine est l’Australie qui possède l’ensemble des technologies et les capacités d’investissement suffisantes pour régler cette question du traitement.
La France ne peut pas être un lieu de traitement de déchets industriels d’autres pays, elle ne peut pas davantage exporter ses propres déchets et faire courir le risque de pollutions marines internationales au nom du même principe de traitement de proximité.
Cette décision va donc dans le bon sens. Nous la saluons et continuerons à apporter notre soutien à toute mesure allant dans le sens d’une meilleure gestion des déchets, d’un traitement sur place et d’une réglementation plus stricte et protectrice quant à leurs transports et commerces.
Sandrine Rousseau et Julien Bayou, porte-parole nationaux